«TOUT CE BRUIT…C’EST POUR QU’IL N’Y AIT PAS DE DISCOURS SUR LE BILAN»

Les sorties de l’opposition sénégalaise faisant état de l’existence d’une «dictature» dans le pays, d’une stratégie d’élimination d’adversaires politiques par peur de les affronter en 2019, ou encore d’absence d’effort dans l’enseignement, ne seraient que de la poudre aux yeux des citoyens. C’est du moins la conviction du chef de l’Etat, Macky Sall, qui estime que toute cette agitation de ses adversaires politiques viserait à étouffer tout débat sur son bilan. Il s’exprimait hier, vendredi 25 mai, lors du symposium de lancement du Tome 1 de son livre “Conviction républicaine“.
L’opposition sénégalaise éviterait un débat sur le bilan du président Macky Sall pour s’attaquer à de «faux débats». C’est ce que dit en substance le président de la République qui souhaiterait que les débats portent sur l’état d’avancement du pays sur bien des domaines. Venu participer au symposium de lancement du Tome 1 de son livre “Conviction républicaine“, disponible à partir de ce jour, le chef de l’Etat, Macky Sall, a porté la réplique à ses détracteurs qui parlent souvent d’absence de démocratie dans le pays, mais aussi d’une peur bleue du régime d’affronter certains adversaires politiques, sans oublier les remous au sein du secteur de l’enseignement.

En effet, parlant de l’enseignement supérieur, Macky Sall estime nécessaire de communiquer sur tous les efforts qui ont été consentis par son régime. Pour lui, «on ne peut pas ne pas le dire. On ne peut pas faire comme si rien n’était fait, parce que simplement il y a des voix qui veulent envelopper l’action en cours, les hommes politiques en particulier. Il faut le dire avec pleine conviction, avec véhémence». Se penchant ainsi sur son bilan dans ledit secteur du capital humain, il dira que la somme des investissements injectée dans l’enseignement dépasse de deux la somme de tous les investissements antérieurs pendant les 50 dernières années. Mieux, il a déclaré que «nous sommes le seul pays africain qui investit autant pour le capital humain, 51 milliards rien que pour les bourses. Le bloc enseignement aujourd’hui prend ¼ du budget du pays, soit 25,1%».

Par conséquent, Macky Sall a trouvé «paradoxal et triste» qu’au même moment surviennent au Sénégal «des événements aussi douloureux et inacceptables que la mort de l’étudiant Fallou Sène». Poursuivant sur les efforts faits dans l’enseignement, le président Macky Sall rappelle avoir trouvé 5000 lits datant des années 58, et qu’il a mis en place 5000 autres lits qui seront inaugurés très prochainement.

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