Deux femmes se “tuent” à Pikine pour un modou-modou

La nommée Ndéye Guéye a été attrait hier devant la barre du Tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye. Elle était poursuivie pour les faits d’injures mon publiques et de coups et blessures volontaires sur la personne d’une certaine Oumou Hann. La prévenue a nié les faits qui lui sont reprochés, arguant n’avoir jamais levé la main sur Oumou Hann. A en croire Ndéye Guéye, tout est parti des échanges de propos aigres doux, via watshap, entre elle et la dame Oumou Hann, alors qu’elle était au pays de l’Oncle Sam (USA). Une fois au bercail, pour les besoins des vacances, cette animosité s’est poursuivie. Elle a même dégénéré. Les deux parties qui se regardaient en chiens de faïence, en réalité, à cause d’un certain Diéry Dieye alias Diéry Boston, vivant aux USA, en sont venues finalement aux mains. Au cours de cette bagarre rangée entre les membres des deux familles respectives, Oumou Hann a eu quelques blessures notamment au niveau du visage. Elle estime également, avoir perdu lors de ce riffifi, la somme de 125.000 Cfa, trois chaînes en or et un téléphone portable chèrement acheté. C’est la raison pour laquelle, elle s’est constituée partie civile dans cette affaire, en versant dans le dossier un certificat médical attestant d’une incapacité temporaire de travail de 10 jours. Dans la foulée, elle a demandé qu’on lui alloue la somme 1,5 million Cfa pour toutes causes de préjudices subis. Les relations entre Oumou Hann et Ndéye Guéye étaient pourtant au beau fixe. Mais la goutte qui a fait déborder le vase a été la rupture, contre toute attente, des relations amoureuses entre Oumou Hann et Diéry Boston. Ce dernier, l’a plaqué au profit de la sœur de la prévenue. La partie civile n’a pas du tout supporté cette douche écossaise, au moment où elle ne s’y attendait pas. Pour elle, il ne fait l’ombre d’aucun doute, que c’est la nommée Ndéye Guéye, qui a mis le feu à ses fiançailles avec le fameux Diéry Boston. Vrai ou faux? En tout cas, au terme de ce procès qui a duré plusieurs tours d’horloge, le Tribunal a disqualifié les faits de coups et blessures volontaires, précédemment retenus dans la prévention, en violence et voie de faits. Ndéye Guéye a en outre été reconnu coupable d’injures mon publiques. Et pour la répression, elle a été condamné à une peine d’emprisonnement de trois mois assortie du sursis et à une amende de 20.000 Cfa. Quant à Oumou Hann qui s’était constituée partie civile dans cette affaire, elle a été tout simplement débouté.

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