Dr Bousso du Cous : «Le Sénégal est un modèle mais…. »

Dr Abdoulaye Bousso, directeur général du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous), au ministère de la Santé et de l’action sociale, soutien que la sécurité sanitaire est une composante essentielle dans le cadre de la sécurité nationale, et est devenue quelque chose qui est retenue partout dans le monde, au vu des nombreuses menaces sanitaires auxquelles nos différents pays peuvent faire face. Aujourd’hui, tous les pays ne sont à l’abri de recevoir des épidémies ou des maladies infectieuses, à cause de ce qu’on enregistre comme développement des transports, changement climatique et autres phénomènes.

Il a tenu ces propos à l’occasion d’un atelier de renforcement destiné aux journalistes spécialisés sur les questions de santé (Ajspd) initié par l’Ong Enda 3D. Selon le coordonnateur du Cous, beaucoup de stratégies sont en train de se développer au Sénégal pour gérer notre sécurité sanitaire nationale, tout en contribuant dans la sécurité sanitaire internationale, à travers la mise en place du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous) qui est une des composantes essentielles dans la préparation et dans la réponse face aux menaces des centres publics. Mais aussi, par la mise en œuvre des recommandations du règlement sanitaire international.

«En cas de crise, il faut alerter tout le monde, car nous avons un système bien en place à travers les points focaux, depuis la case de santé, les postes de santé, les districts, jusqu’à l’hôpital, en intégrant toute la communauté à travers les «bajenu gox» les relais communautaires. Il est important que l’État puisse mettre plus de ressources pour la gestion des crises et la partie préparation, qui aide à économiser face à ces différentes menaces».

Selon lui, une urgence sanitaire est tout événement qui peut impacter sur la santé des populations en général. Pour la plupart du temps, on met en exergue les épidémies, ces notions de maladies infectieuses etc. «Mais aujourd’hui, on a plus d’événements de santé publique qui est plus large et qui prend en compte tout événement qui peut avoir des effets sur la santé. Cela peut être les catastrophes nucléaires, naturelles, inondations, tremblements de terre…, qui ont un effet sur la santé des populations. Au niveau des hôpitaux, nous avons cinq plans blancs qui sont complètement finalisés à toutes les étapes. C’est-à-dire, rédaction, tests par des exercices de simulation. Ce sont les plans de Le Dantec, Fann, hôpital général de Idrissa Pouye de Grand-Yoff, Pikine et l’hôpital de Kaolack. Nous sommes à notre deuxième phase avec 25 autres hôpitaux publics et nous avons déjà eu les premiers drafts issus des différents plans. Ainsi donc, la prochaine étape est de tester tous ces plans, avec une stratégie de faire un exercice sur table dans chaque hôpital, avant de passer aux exercices sur le terrain. D’ailleurs, durant le mois de décembre dernier, ils ont commencé à faire les tests de ces plans, et ils espèrent qu’au plus tard le premier semestre de 2020, tous les hôpitaux auront leur plan validé et testé.

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here