La Centif sensibilise ses acteurs à Diourbel

Dans le cadre d’une campagne nationale de sensibilisation sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, la Centif (Cellule nationale de traitement des informations financières) a organisé, ce mardi, à Diourbel, un atelier présidé par le gouverneur de la région, en présence de tous les acteurs affairant à cette dynamique.
Kéba Diallo, directeur des enquêtes administratives et financières de la Centif (Cellule nationale de traitement des informations financières), à l’occasion d’un atelier qu’ils ont organisé à Diourbel, ce mardi, dans le cadre d’une campagne nationale de sensibilisation sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, après avoir remercié le gouverneur et ses collaborateurs qui n’ont ménagé aucun effort pour la tenue de cet atelier, sans oublier les participants qui ont répondu à leur invitation, a informé qu’il y a une nouvelle loi qui régit la matière, qui porte la référence 2018 – 03 du 23 février 2018, une loi qui comporte des innovations qu’ils ont voulu partager avec les acteurs. Il a signalé dans cette optique qu’ils ont déjà organisé des rencontres de vulgarisation à Dakar et maintenant, c’est au tour des régions pour être informés de ces nouvelles lois.
Le blanchiment n’épargne aucune zone dans le monde, a-t-il attiré l’attention. Ce qui est important, a-t-il dit, c’est de mettre en place un dispositif de lutte. Au Sénégal, s’est-il réjoui, il y a un dispositif qui est là et qui est très performant. Par ailleurs, il a fait noter que le blanchiment est une infraction subjacente qui génère des fonds illicites qui sont injectés dans le circuit économique.
Aujourd’hui, a-t-il signalé, les secteurs qu’on considère les plus exposés au blanchiment, c’est l’immobilier. Le blanchiment, a-t-il expliqué, est quelque chose qu’il ne faut pas encourager dans une économie parce que,  forcément, il va faire du tort mais peut être pas dans le court terme. C’est avec le temps, a-t-il regretté, que cela pourrait, malheureusement, se sentir néfaste pour une économie. .
Actuellement, a-t-il dit, les statistiques  de déclarations reçues sont de 1300 et 195 sont communiquées au parquet sur lesquelles, il y a 50 condamnations et sans compter les confiscations d’avoir illicites.

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