La succession du Cameroun est ouverte

Le coup d’envoi de la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN-2019) sera donné demain au Caire (Egypte) avec le déroulement des deux rencontres du groupe A : RD Congo – Ouganda (à 15h30) et Egypte – Zimbabwe (à 21h). Pour la première fois depuis son lancement en 1957, la CAN se déroulera en été et avec la participation de 24 nations.

En raison du nombre important de pays participants, le tournoi s’étalera sur un mois, du 21 juin au 19 juillet. Les 24 pays ont été scindés en six groupes de quatre et répartis sur quatre villes : Le Caire, Alexandrie, Suez et Ismaïlia.

Six stades sont également désignés pour abriter les rencontres de la phase finale dont trois au Caire (Stade international, stade Al Salam et le stade du 30 Juin) qui seront le théâtre des matches des groupes A, B et C.

Les matches du groupe B se dérouleront à Alexandrie, quant aux groupes E et F, les équipes seront logées à Suez et à Ismaïlia.

Le système de compétition connaîtra aussi un léger changement pour désigner les qualifiés au prochain tour. Ainsi, 16 sélections seront qualifiées aux 8es de finale (les deux premières de chaque groupe plus les quatre meilleures troisièmes). A partir du deuxième tour, la qualification passera à élimination directe.

C’est dire que cette édition qui aura lieu pour la cinquième fois en Egypte (1959, 1974, 1986, 2006 et 2019) s’annonce très ouverte, avec comme favoris le pays organisateur, le Sénégal, le Cameroun (tenant du titre), la Tunisie, le Nigeria, la Côte d’Ivoire, et des outsiders qui veulent aller le plus loin possible à l’image de l’Algérie, du Maroc, de la RD Congo, de l’Afrique du Sud et du Mali.

D’autres nations qui prendront part pour la première fois de leur histoire, dont la Mauritanie, le Burundi et le Madagascar,  tenteront de créer la surprise et d’honorer leurs engagements, tout comme les autres participants.

La sélection nationale algérienne, versée dans le groupe C, tentera d’abord de passer le premier tour puis aller le plus loin dans cette édition. C’est l’objectif fixé par le sélectionneur national, Djamel Belmadi.

La CAF rappelle aux participants le barème des primes qui seront accordées au vainqueur et au finaliste. Ainsi, le vainqueur empochera 4,5 millions de dollars, soit un million de dollars de plus que la dernière édition au Gabon. Le finaliste, lui, empochera 2,5 millions de dollars, soit un demi-million de plus que la précédente édition.

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here