LE SYNPICS ŒUVRE À L’AMÉLIORATION DE L’ENVIRONNEMENT DES MÉDIAS SÉNÉGALAIS (SG)

Le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYMPICS) travaille à l’amélioration de l’environnement des médias, en mettant l’accent sur le renforcement des capacités des acteurs, a indiqué son secrétaire général, Bamba Kassé.

Le secrétaire général du SYMPICS s’exprimait à l’ouverture d’un atelier de formation sur les ‘’Fake news et propos haineux dans les médias sénégalais’’ organisé en collaboration avec le bureau Afrique de l’Ouest de ‘’Reporters sans frontières’’.

‘’Ensemble, par ce format d’ateliers, nous avons voulu contribuer, un tant soit peu, à l’amélioration de l’environnement des médias au Sénégal, en ce que nous estimons que lorsque le faux le dispute au vrai, lorsque, à la suite d’une information, le citoyen n’est plus assuré de la véracité de ce qui lui est rapporté, il urge de tenter, par tout moyen, de renverser cette tendance’’, a fait valoir Bamba Kassé.

Il a précisé que les journalistes ne produisent pas pour eux-mêmes, mais ‘’assurent’’ et ‘’doivent assumer’’ leur fonction sociale de producteur d’une denrée qui est ‘’plus qu’essentielle’’ : L’Information.

‘’Circonscrire les Fake News est un devoir de classe donc pour les journalistes, tant il est vrai que ce qui fait la particularité de ce métier, c’est l’obligation continue d’acquérir du savoir et de se mettre à jour’’, a-t-il insisté.

‘’Le rôle social du journaliste, ce n’est pas seulement de dire ou de faire dire la vérité. Lorsque le fait vrai, comporte les germes de conflits aux dimensions méconnues pouvant aller jusqu’à des confrontations violentes entre membres de la société, l’utilité de l’information s’en trouve également interpellée’’, a souligné M. Kassé.

Les propos haineux, dont on peut amener à se faire écho et qui n’apportent aucune plus-value au destinataire de l’information sont l’autre plaie qu’il faut soigner, non pas en censurant ceux qui les distillent, mais en les appréhendant en toute connaissance de cause, a encore indiqué le syndicaliste.

‘’Reporters sans frontières’’ a ouvert son bureau en Afrique de l’ouest à Dakar en février 2019. Il couvre en l’Afrique douze pays, avec comme objectif, d’être plus proche des acteurs, a expliqué le directeur dudit bureau, le journaliste sénégalais, Assane Diagne.

Selon lui, cette rencontre de deux jours (12-13 octobre) est le fruit de la ‘’collaboration heureuse’’ entre le SYNPICS et RSF et s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme de formation de capacités de RSF.

Ce programme s’intéresse à la lutte contre les Fake news, au journalisme d’investigation à la sécurité physique et numérique des journalistes, à la couverture des élections, aux normes journalistiques, au journalisme sensible au genre, entre autres thématiques.

‘’En matière de renforcement de capacités, nous comptons beaucoup mettre l’accent sur ces thématiques, au cours des prochaines années, au profit des journalistes ouest-africains’’, a promis Assane Diagne.

‘’Nous estimons que si les journalismes sont bien formés et bénéficient de sessions de renforcement de capacités de ce genre pour notamment leur mise à niveau, ils seront plus libres, parce que mieux préparés pour faire face aux nouveaux défis de leur métier’’, a-t-il estimé.

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