Macoumba Diouf: « L’horticulture peut rééquilibrer la balance commerciale »

Appréciant les résultats de l’horticulture et la régulation des prix des produits horticoles, le président de la République s’est réjoui de la contribution de ce sous-secteur à l’économie du pays. Pour Macoumba Diouf, le Directeur de l’horticulture, pour que le Sénégal puisse réduire le gap du déficit de sa balance commerciale, chaque acteur doit jouer son rôle.

Le président Sall s’est réjoui de l’apport du sous-secteur que vous dirigez. Quelle est sa part de contribution au développement des exportations ?

Je rends grâce à Dieu et remercie le Chef de l’État, le Président, Macky Sall pour ses félicitations à l’endroit du sous-secteur horticole.

Je remercie également le Premier ministre, le ministre de l’Agriculture pour leur clairvoyance d’esprit et l’ensemble des producteurs, collaborateurs, des organisations privés et acteurs qui ont contribué par leur engagement, leur détermination et leur persévérance à ce résultat.

Ces résultats, il faut les reconnaître sont le fruit de la vision du Président qui a indiqué la voie à suivre tout en injectant des moyens pour l’accompagnement.

Même s’il peut faire plus, la direction de l’horticulture par ma voix le félicite.   Le Sénégal a un déficit sur sa balance commerciale de 1606 milliards. Ça va dire que la manière dont nous commerçons avec l’étranger est au profit de ces pays pour ce déficit que je viens de citer. Si on veut une croissance forte et durable, on doit faire de sorte que notre balance commerciale soit rééquilibrée. Il faut donc nécessairement exporter.

Hors à part l’arachide, les exportations du sous-secteur horticole ont atteint les 250 000 tonnes par an. Autant dire qu’à part l’arachide, les exportations du Sénégal au niveau agricole sont exclusivement des produits horticoles.

En ce qui concerne les fruits et légumes, on est à 106 200 tonnes pour la campagne 2016-2017 alors qu’on était à 56 000 tonnes en 2012-2013. Ça veut dire qu’en 4 ans avec le volet qui nous concerne dans le PSE, on a doublé les exportations horticoles du pays.

Le Président s’est également félicité de la part du sous-secteur horticole dans l’extension des résultats de l’agriculture et la création d’emploi. Expliquez-nous.

Vous savez en faisant les remarques qu’il a faites, le Chef de l’État a fait savoir que l’agriculture est la locomotive de l’économie du pays. L’horticulture joue le même rôle pour l’agriculture.

Si nous avons enregistré des avancées significatives, c’est également grâce à l’application des orientations contenues dans le Programme d’accélération de la cadence agricole du Sénégal (Pracas). C’est la composante PSE du secteur agricole du pays. Au Sénégal, la culture pluviale n’occupe ses acteurs que pendant quelque temps contrairement à l’horticulture qui est pratiquée pendant toute l’année.   

La preuve qu’elles ne sont pas comparables, là où la culture pluviale récolte une tonne à l’hectare, les cultures horticoles en produisent 25 tonnes. Là on a la plus grande valeur ajoutée avec les fruits et légumes qui se vendent plus cher que les céréales.

C’est également dans ce secteur qu’on a le plein emploi avec 5 actifs à l’hectare contre 1 qui n’y trouve pas son compte pendant l’hivernage. Si dans le secteur agricole, on parle d’emploi durable et massif, c’est dans l’horticulture.

Ils y restent et en font un métier. Allez vérifier dans les Niayes, les membres de la Diaspora qui reviennent pour investir dans l’agriculture visent l’horticulture. Les Indiens, les Espagnols et Italiens, etc. sont en train de faire des merveilles au Sénégal avec l’horticulture.

Qui est qu’il faut faire pour que le pays soit autosuffisant en production horticole ?

Il faut que tout le monde s’y mette. Je lance du fond de mon cœur un appel pour que les producteurs que j’encourage au passage redoublent d’efforts. Il faut, pour parvenir à cet objectif que chaque acteur joue son rôle.

L’État et les partenaires peuvent augmenter leur part dans l’accompagnement. Pour la pomme de terre par exemple nous sommes à une production annuelle de 150 000 tonnes face à une consommation nationale de 120 000 tonnes.

Cela est valable pour l’oignon et fait que chaque année, le gouvernement est obligé de geler pendant un temps, les importations.  

Nous informons les producteurs des périodes de gel et dégel. Mais si notre horticulture parvient à disposer de chambres froides pour la conservation des produits, l’autosuffisance sera atteinte sous très peu.

4 Commentaires

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  2. ” L’horticulture peut réequilibrer la balance commerciale”
    Rien de plus qu’une chimêre, venant encore une fois d’un faiseur de beau temps au Senegal…

    Une balance commerciale déficitaire depuis les années 1980 aura du mal à se réequilibrer, dans la conjoncture actuelle au Senegal, oû l’etat a toujours importé plus qu’il n’exporte…..

    M.M. ND

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