Un hommage de ténors à Ousmane Tanor

Du président de la République du Mali, Ibrahima Boubacar Kéïta, au secrétaire général de l’Internationale socialiste, Luis Ayala, en passant par la présidente de l’Assemblée nationale gambienne, Mariam Jack Denton, bien du beau monde a pris part, hier après-midi, à l’hommage national rendu à l’ancien président du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct), Ousmane Tanor Dieng, rappelé à Dieu ce lundi 15 juillet à Bordeaux.

Les deux chapiteaux dressés sur le tarmac de l’Aéroport international Blaise Diagne, derrière le pavillon présidentiel, ont refusé du monde. Tant et si bien qu’il serait fastidieux de tenter d’énumérer le parterre de personnalité, les représentants du corps diplomatique, de la société civile, de la classe politique, des militaires, paramilitaires, des religieux ou des “anonymes” qui étaient présents sur les lieux, pour exprimer leur peine de perdre un ténor de la trempe d’Ousmane Tanor, grand commis de l’État et serviteur de la République.

Honneurs militaires

L’avion spécialement affrété par le président de la République pour ramener au bercail le défunt secrétaire général du Parti socialiste a atterri peu après 15h30. Avec à son bord, Aly Ngouille Ndiaye, ou encore Serigne Mbaye Thiam, mais aussi et surtout la dépouille mortuaire, drapée du drapeau national. Avec, en toile de fond, des versets coraniques qui, en sourdine, ajoutaient une dose de sacralité à l’événement.

Après les honneurs militaires rendus au défunt, le Président Macky Sall a tenu une allocution à tonalité solennelle pour exprimer sa douleur et présenter ses condoléances attristées à la nation. «Ce jour est bien triste, parce que notre pays vient de perdre un de ses plus illustres fils, un serviteur infatigable de l’État», a-t-il dit ; non sans «magnifier les vertus cardinales qui auréolaient le défunt», doté à ses yeux, «d’un parcours exceptionnel d’homme d’État rompu aux plus hautes servitudes de la République».

Officier posthume dans l’ordre national du lion

«Travailleur méthodique, sobre et discret, Tanor avait de la tenue et de la retenue, parce qu’il était conscient des règles d’éthique et de la gravité des charges qui incombent aux serviteurs de l’État», ajoute, entre autres, le président de la République Macky Sall.

Ne s’arrêtant pas en si bon chemin,  le chef de l’État a élevé, à titre posthume, Ousmane Tanor Dieng au rang d’Officier dans l’ordre national du Lion. Il a également annoncé que l’une des sphères ministérielles les plus modernes de la nouvelle ville de Diamniadio portera prochainement le nom d’Ousmane Tanor Dieng.

Suite à cet hommage national, le cortège présidentiel a accompagné le défunt dans sa dernière demeure sise à Nguéniène, son village natal où il souhaitait être inhumé au domicile familial – aux côtés de son paternel.

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