Sénégal : Au royaume des drogués, entre ce que l’on dit et ce que l’on voit

Aujourd’hui, la drogue monnaie courante au Sénégal. Ce fléau a pénétré les étudiants les élèves et les adultes, mieux dans toutes les couches. Raison pour actu net de revenir en direction de ces victimes touchées.
Au cours des dernières années, l’Afrique de l’Ouest est devenue un lieu de plus en plus important pour le trafic international de drogue. Depuis 2006, 20 à 40 tonnes de cocaïne par an ont transité par la région en Par ce rapport le Sénégal devient de plus en plus un pays de blanchissement d’argent et de transit pour les trafiquants à cause de ses infrastructures et ses frontières mal sécurisés. Cela justifie par le développement du trafic de drogue de véhicule de luxe d’êtres humains et d’armes. Quand l’ancienne route des Caraïbes a été fermée, les narcotrafiquants ont fait de notre espace un point transit. Cela représente un danger énorme face aux investissements étrangers et à la circulation des biens et des capitaux. Il est donc évident que le trafic de drogue interfère directe dans l’activité économique légale. Dans le rapport de 2018, Direction de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) note que le Sénégal à l’image de tous les autres pays d’Afrique de l’Ouest situés sur la route du trafic international est un pays touché par tous les drogues.
Des saisies importantes par les douanes sénégalaises de méthamphétam.ines de et d’amphétamines, très prise par le marché Asiatique, laissent penser que des filières de production destinées à l’exportation existent à indiquer un rapport l’OCRTIS .Le comportement criminel et la corruption qui accompagne la cocaïne affecte gravement la sécurité des pays de la région.
De plus vue la quantité de saisies, il ne fait aucune doute qu’elle devait finir sur le marché européens, probablement en remontant par les différents routes sahéliennes. Cela étant il ne faut pas exclure qu’une petite parti pouvait être destiné au marché sénégalais ou ouest Africaine.
L’OCRTIC travaille avec des Etats membres afin de renforcer les capacités de base de l’organisme d’application de la loi pour identifier et contrer le trafic transnational de drogue et de précurseur.
Par ailleurs, en juin 2016, l’OCRTIS et la police des nations unies ont délivré une information de deux semaines sur les techniques d’enquêtes spécialisées en matière de stupéfiants. Ces activités, qui incluent des exercices pratiques de surveillance de filature, ont permis la réalisation de plusieurs saisies tout a facilitant l’arrestation du présumé responsable et le démantèlement du réseau qui s’y rattache.
Parents et coupables s’expliquent
Maman fanta la cinquantaine nous parle avec beaucoup d’émotion à sa fille, confrontée à un problème de drogue aujourd’hui dans les liens de la détention. « Je suis meurtri par l’arrestation de ma fille unique alors que je l’ai toujours mis en garde par rapport à ses mauvaises fréquentations, elle avait un avenir bien tracé car s’était une fille très brillante à l’école», nous livre cette dame avec beaucoup de tristesses. Une manière pour que la drogue n’a pas épargné des gens de l’autre coté qui sont des parents.
A Zak Mbao nous avons trouvé Mansour Seck un directeur d’école retraité nous parle de la situation pathétique de la drogue avec un de ses élèves, Malick qui est devenu fou par l’usage excessive de la drogue. « Malick était un élève un peu spécial il faisait partie des meilleurs mais malheureusement à cause de ses mauvaises fréquentations il a perdu ses facultés mentales et pourtant j’avais avertis a plusieurs reprises ses parents à l’époque », se rappelle M. Seck .

Khadiatou Penda Guindo