Bassirou Diomaye Faye : « Le redressement a déjà commencé »

À l’occasion de la présentation officielle du Plan de redressement économique et social (PRES), le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a réaffirmé la volonté de son gouvernement de gouverner dans la rupture, la transparence et l’efficacité. Saluant le travail du Premier ministre Ousmane Sonko, qu’il a qualifié de rigoureux et stratégique, le chef de l’État a déclaré :

« Vous avez fait le choix de la rupture, et nous avons fait le choix de la vérité pour corriger les anomalies. »

Un plan chiffré pour répondre aux attentes internes et internationales

Le Président a souligné que le PRES apporte une réponse claire aux partenaires du Sénégal :

« Nos partenaires nous demandent : comment allez-vous redresser le pays ? Toute l’ingéniosité de ce plan réside dans le chiffrage précis de ce qui sera fait. »

Il a rappelé que le redressement est déjà engagé à travers des mesures concrètes, notamment la réactivation du Comité national de la dette publique, outil de pilotage stratégique pour anticiper les risques budgétaires.

Transparence législative et lutte contre la corruption

Le président Faye a annoncé le vote de quatre lois majeures sur la transparence, issues d’une session parlementaire extraordinaire tenue cette semaine. Il a salué leur contenu et appelé à une appropriation nationale de ces textes, destinés à renforcer la lutte contre la corruption.

Reddition des comptes et justice budgétaire

Poursuivant sur la voie de la reddition des comptes, le chef de l’État a justifié la dissolution du HCCT et du CESE, dont les budgets ont été redéployés pour recruter 2 000 enseignants.

Il a dénoncé un scandale budgétaire lié au Haut Conseil :

« L’immeuble qu’il occupait appartenait à l’État depuis 2014, mais ce dernier continuait à en payer le loyer. En 2024, cela a coûté 3 milliards de francs CFA. »

Pour le président Diomaye Faye, la réforme est en marche. Avec un discours axé sur la vérité, la rigueur et la transparence, il entend marquer une rupture définitive avec les dérives du passé.