« Une fiction d’une telle platitude ne pouvait se jouer qu’au Grand Théâtre. Redressement ? Non, plutôt le dernier acte d’une pièce usée, jouée par une troupe gouvernementale désincarnée, vétilleuse et dramatiquement impuissante.
Le pays assiste, incrédule, à une succession de tâtonnements, d’improvisations, de réquisitoires mal articulés, de récusations vaines et de reniements répétés. Cette gouvernance sans cap ni colonne vertébrale a fini par installer le Sénégal dans une aventure aussi périlleuse qu’insensée.
Le nouveau « plan » n’est qu’un frétillement supplémentaire, une agitation de surface pour masquer une profondeur vide. C’est le plan de la misère programmée, de la pression fiscale injuste et de la régression économique planifiée. Il manque de souffle, d’audace, d’intelligence politique. Trop peu créatif, pas du tout ambitieux, quasiment infaisable.
Ce n’est pas une vision : c’est un aveu d’échec. Un pas de plus vers la banqueroute.»