Les nouvelles sont rassurantes : «L’état de santé du patient s’améliore plus rapidement que prévu. Sa guérison sera complète dans quelques jours, sauf complications de dernière minute. Il n’a plus de fièvre et la cicatrisation de ses lésions cutanées est en cours.»
Dans un entretien paru ce jeudi dans L’Observateur, Pr Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital de Fann, donne ainsi des nouvelles du premier malade du Mpox détecté au Sénégal.
Il s’agit d’un homme de 28 ans. Son cas a été révélé samedi dernier. «Il a été hospitalisé pour une forme sévère de la maladie avec plus de 100 lésions vésiculo-pustuleuses (boutons) et une surinfection», précise le médecin.
Bien qu’il porte le génotype Ib, qui provoque la forme sévère de la maladie, le patient peut garder espoir. Pr Seydi acquiesce : «La guérison est la règle, quel que soit le génotype, même s’il y a un risque de décès et de complications. Avec ce génotype (Ib), la létalité varie entre 3 et 6% habituellement et peut atteindre théoriquement 10%, mais à moins avis, avec une bonne prise en charge, la létalité est inférieure à 1%.»