Santé de proximité : Baghagha abrite une journée de consultations médicales gratuites

Des centaines d’habitants de la commune d’Adéane ont bénéficié, ce samedi 30 août, de consultations médicales gratuites initiées par l’Orgam, avec l’appui du mouvement « Sénégal naffa ».

ZIGUINCHOR – L’école élémentaire publique de Baghagha, nichée aux abords de la route nationale n°6, s’est transformée l’espace d’une journée en véritable « centre hospitalier ». Pédiatre, gynécologue, généralistes et autres spécialistes y ont accueilli hommes, femmes et enfants venus parfois de localités éloignées de la commune d’Adéane, dans le département de Ziguinchor, pour se faire consulter. D’aprés le Soleil , cette initiative porte la signature de l’Orgam, organisme qui s’occupe de l’organisation du championnat populaire « Navétanes » dans la zone. Une entité dirigée à Ziguinchor par Madyou Sané. « Dans le cadre des phases régionales qui approchent, nous avons décidé d’offrir aux populations une journée de consultations médicales gratuites. Un geste que Maître Papa Mamaille Diockou, avocat au barreau de Paris et fils de ce terroir, a bien voulu parrainer », a détaillé M. Sané.

Les pathologies dépistées n’ont pas manqué : diabète, hypertension, maladies pulmonaires, paludisme, voire cancer du col de l’utérus. Des diagnostics qui rappellent la nécessité de rapprocher davantage les soins des zones rurales. « Beaucoup de médecins se sont mis à la disposition des populations d’Adéane. Même les joueurs des ASC en ont profité. Nous voulons continuer à œuvrer pour une meilleure santé communautaire », a ajouté le président de l’Orgam de Ziguinchor. Pour Me Papa Mamaille Diockou, parrain de l’événement et président du mouvement « Sénégal naffa », ce geste s’inscrit dans une démarche citoyenne et sociale. « Nous avons jugé nécessaire de venir en aide aux populations rurales en cette période hivernale, parce qu’elles en ont besoin. Cette action épouse la vision des nouvelles autorités du pays. Nous sommes conscients des difficultés quotidiennes que vivent nos concitoyens », a-t-il déclaré au cours des consultations. À Baghagha, cette journée restera comme une lueur d’espoir. Car ici, comme dans certaines zones rurales, l’accès à un médecin spécialiste est souvent un luxe.