Ancien militaire devenu vigile, J. B. S., chargé de la sécurité d’une structure spécialisée en alphabétisation et basée sur la Petite Côte, a volé le matériel de travail de son service, sous prétexte que son salaire est insuffisant pour couvrir ses besoins.
Une fois le matériel du service dérobé, l’ancien militaire se précipite pour le revendre à des clients qui s’activent dans le marché noir de Mbour. C’est ainsi qu’il va brader le lot de fauteuil type ministre à 25 000 Fcfa. Et les deux ordinateurs à 150 000 Fcfa. Cependant, conscient de la gravité de son acte, mais surtout des conséquences fâcheuses qui peuvent en découler, J. B. met subitement un terme à son travail de vigile. Il refuse catégoriquement de se rendre à son poste pour veiller sur la sécurité des lieux. Et cela, même après les nombreuses interpellations de sa patronne, revenue plus tard de Touba. Ne pouvant plus supporter les agissements de son gardien, cette dernière va finalement déposer une plainte à la brigade de recherches de Saly Portudal précise Pulse .
Interpellé par les forces de l’ordre, J. B. Sarr est arrêté, puis placé sous mandat de dépôt pour vol de matériel. Devant le président du tribunal d’Instance de Mbour ce jeudi, l’ancien militaire qui croupit depuis lors en prison, a livré sa version des faits, après avoir reconnu les faits. Il a dit au juge avoir vendu les fauteuils volés à 5. 000 Fcfa, l’unité. Alors que le prix unitaire est, selon le témoignage de son ex patronne, de 35. 000 Fcfa. Pour ce qui est des deux ordinateurs, le prix d’achat a été estimé à 1,2 million de FCFA. Acculé, le mis en cause s’est empressé de justifier le mobile de son acte. Il ne percevait, dit-il au juge, qu’un salaire mensuel de 50. 000 FCFA.
Une somme qu’il dit très insuffisante pour satisfaire ses dépenses et besoins. Il est vite stoppé et sermonné par le Procureur de la République qui n’a pas manqué de lui notifier toute sa responsabilité au moment de s’engager dans la signature de son contrat de travail. Finalement, J.B. Sarr s’est confondu en excuses. Sa famille a versé séance tenante un montant de 620. 000 Fcfa pour le tirer d’affaires. Elle s’est également engagée à payer dans un délai indiqué le reste de l’argent à l’Ong. Au terme des débats d’audience, le procureur de la République a demandé l’application de la loi. Reconnu coupable des faits, J. B. Sarr a été finalement condamné par le tribunal d’Instance de Mbour à 8 mois de prison assortis de sursis.
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