Selon l’APR, cette arrestation s’inscrit dans une stratégie de musèlement de l’opposition. « Après les arrestations arbitraires de responsables et de ses militants, le régime violent, autoritaire et incompétent poursuit sa volonté de déstabilisation de l’APR », a fustigé le parti, accusant le pouvoir d’instrumentaliser la police et le parquet « afin de jeter en prison tout citoyen qui commet le tort d’exprimer une opinion divergente ».
Le Secrétariat Exécutif National va plus loin en qualifiant l’affaire de « rapt », estimant qu’il s’agit d’« une volonté inacceptable et intolérable de museler une des voix les plus prépondérantes de l’opposition sénégalaise, connue pour sa rigueur, sa loyauté et sa courtoisie républicaine ».
Face à cette situation, l’APR exige la libération immédiate et sans condition de son responsable, ainsi que l’arrêt des poursuites. « Le SEN exige la libération immédiate et sans condition de notre camarade Pape Mahwa Diouf, l’abandon des poursuites contre lui et l’arrêt définitif de l’acharnement odieux contre l’APR », a martelé le communiqué.
La bataille politico-judiciaire autour de Pape Mahwa Diouf s’annonce ainsi comme un nouveau bras de fer entre le parti de l’ancien président Macky Sall et les autorités actuelles.