Près de deux mois après le cambriolage suivi d’un viol collectif survenu dans la résidence « Les Diamantines » à Saly Portudal, l’enquête a franchi une étape décisive. Selon L’Observateur, quatre des cinq vigiles en service lors du drame ont été placés sous mandat de dépôt et transférés à la prison de Mbour.
D’abord relâchés faute de preuves, les gardiens ont été rattrapés par leurs communications téléphoniques. Les enquêteurs, après les avoir placés sous écoute, ont découvert qu’ils avaient sollicité des marabouts pour obtenir des « prières mystiques » censées faire disparaître les traces de leur implication. L’un d’eux, qui avait pris la fuite, a fait l’objet d’un mandat d’arrêt.
Les faits remontent à la nuit du 5 au 6 août 2025. Un commando de dix-huit individus armés avait fait irruption dans la résidence, neutralisé les vigiles et attaqué plusieurs occupants. La fille adoptive de l’architecte béninoise Lydia Assani avait alors subi un viol collectif d’une violence inouïe. Les assaillants étaient repartis avec un coffre contenant dix millions de francs CFA, des bijoux et un véhicule, retrouvé plus tard à Nguékhokh.
