Le ministre Abdourahmane Diouf est d’avis que le président de la République ne peut être président d’un parti et que le pays n’a pas besoin d’une justice de vengeance. Le ministre qui était invité de l’émission « En vérité » sur la Rts a appelé au pardon et à la réconciliation de tous les Sénégalais. «Comme le président de la République l’a affirmé, il n’est pas le président d’un parti mais de tous les Sénégalais », a soutenu le ministre, Abdourahmane Diouf de passage à la Rts.Dans son message, l’ancien président du conseil national du patronat a déclaré que les question de justice sont importantes mais ne doivent pas empêcher le pardon ni donner lieu à une justice de vengeance où l’on mettait des Sénégalais au dessus d’autres Sénégal. À comprendre le ministre Diouf , il bannit dans son propos une justice à deux vitesses.
Une justice de vengeance ne peut pas faire avancer le pays
Abdourahmane Diouf a aussi fait remarquer que « la fracture sociale et la haine sont palpables dans les familles et les localités et qu’il est temps qu’on dépasse cette situation pour sortir du lot des pays les moins avancés». La haine est la fracture sociale sont palpables dans les familles, les localités… Toujours selon ce ministre « La justice se fera et que chaque individu peut la réclamer mais pour ce qui concerne le président de la République, il doit et il est entrain de prendre ses responsabilité contre une justice de vengeance ». Il poursuit : « on ne peut continuer comme ça et que chaque régime qui arrive règle des comptes à celui qu’il a remplacé…. Jusqu’à quand », s’est-il interrogé. Il faut dépasser les règlements de comptes entre régimes pour faire décoller le pays « On ne doit pas démanger au président de la République d’appliquer une justice des vainqueur. On ne doit pas lui demander de dire à la justice la direction à suivre », a encore dit le ministre Diouf.
On ne doit pas demander au président de la République d’appliquer une justicedes vainqueurs
Selon le ministre les uns et les autres ne doivent pas évoquer ce qu qu’ils ont vécu pour justifier une justice des vainqueurs. Il dira aussi que le président n’est pas le président des 54% d’électeurs qui l’ont élumais de tous les Sénégalais.
