Des sourires, des chants, des larmes aussi… Les joueurs d’Haïti sont passés par les plus belles émotions au coup de sifflet final. Un contraste saisissant avec le calme et la sérénité affichés lors de ce match décisif contre le Nicaragua.
Au troisième et dernier tour de qualification, « les Grenadiers » sont sortis en tête d’un groupe où figuraient pourtant le Honduras et surtout le Costa Rica, quart de finaliste du mondial brésilien en 2014 et qui avait disputé cinq des six dernières Coupes du monde.
Dernière qualification en 1974
Mais un supplément d’âme anime ce groupe emmené par le sélectionneur Sébastien Migné. Il y a une certaine alchimie entre les éléments expérimentés, comme le capitaine et gardien de but Johnny Placide, et les nouveaux venus comme Ruben Providence, buteur mardi soir, déniché par le staff haïtien en deuxième division néerlandaise et qui a découvert la sélection en 2025.
Tous ensemble, ces « Grenadiers » ont écrit l’histoire d’Haïti et tenteront de la poursuivre au Mondial nord américain l’été prochain. L’objectif est de faire mieux que les pionniers de 1974 en prenant au moins un point en phase de groupe.
À l’époque, l’aventure s’était conclu par trois défaites, deux buts inscrits et quatorze encaissés. Charge à la nouvelle génération de faire mieux.
Une première pour l’île de Curaçao
Une autre île des Caraïbes est entrée dans l’histoire en décrochant sa première qualification pour la compétition. Curaçao a tenu la Jamaïque en échec (0-0) dans le groupe B pour rester en tête et devenir avec ses quelque 150 000 habitants le pays le moins peuplé qualifié dans l’histoire de la Coupe du monde. Ce sera la première de la « Blue Wave ».
La qualification historique de cette île du sud des Caraïbes a été saluée pas des éclats de joie dans les nombreux bars et restaurants de Willemstad, la capitale de Curaçao.
