Agenda « Sénégal 2050 »: la Bad promet son accompagnement

La Banque africaine de Développement (Bad) promet d’accompagner le Sénégal dans la mise en œuvre de l’Agenda 2050. L’ambition a été affirmée dimanche, à Luanda, par son président, Dr Sidi Ould Tah, reçu par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye rapporte le soleil.

Présent à Luanda (date) dans le cadre du septième Sommet Union africaine et Union européenne (Ua-Ue le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a reçu en audience Dr Sidi Ould Tah, président de la Banque africaine de Développement (Bad). Au cours des échanges, le chef de l’État a salué le rôle stratégique de la Bad, considérée, selon lui, comme une institution africaine majeure attendue sur des solutions innovantes et à fort effet catalytique pour relever les défis du financement des économies du continent. Lors de l’entrevue, le président de la Bad a exprimé sa « pleine disponibilité » ainsi que celle de l’institution à accompagner la mise en œuvre de l’Agenda «Sénégal 2050».

La Banque africaine de Développement s’est illustrée, ces dernières années, en partenaire majeur du Sénégal, intervenant dans le financement de plusieurs projets. Le portefeuille actif de projets comptait 40 programmes totalisant 1640 milliards de FCfa au 1er janvier 2025. Au Sénégal, la Bad accompagne particulièrement le Projet d’appui et de valorisation des initiatives entrepreneuriales des femmes et des jeunes. En novembre 2024, un prêt de 48 milliards de FCfa accordé au Sénégal avait été débloqué dans ce sens. L’enveloppe est accompagnée d’un don de 841.000 euros de l’Initiative pour le financement en faveur des femmes. La Banque africaine de développement, dans le cadre de son partenariat avec le Sénégal, est l’un des grands bailleurs du Train express régional à travers un financement de 120 milliards de FCfa dans la première phase du projet.

Concernant l’agriculture, en décembre 2024, le Conseil d’administration de la Bad a approuvé un prêt de 36 milliards de FCfa au Sénégal. L’enveloppe est destinée à la réalisation de la deuxième phase du Projet de valorisation des eaux pour le développement des chaînes de valeur. L’objectif est d’augmenter durablement les productions agricoles, les emplois et les revenus dans les régions ciblées par le projet à travers notamment la mobilisation des eaux de surface et souterraines. Selon un document de la Bad, le projet prévoit singulièrement l’aménagement de 9000 hectares, dont 1950 hectares de terres salées, 450 hectares de périmètres maraîchers collectifs, la réhabilitation et le renforcement de 15 périmètres irrigués existants, ainsi que la mise en place de 10 points d’eau pastoraux avec énergie solaire et de 20 kilomètres de réseaux d’alimentation en eau potable.