Ousmane Sonko a tenu à clarifier les choses. Intervenant devant une Assemblée nationale électrique, le Premier ministre a fermement écarté toute idée de rivalité au sommet de l’État. « Je ne travaille pas pour le Président Bassirou Diomaye Faye, mais pour le Sénégal. Toutefois, l’action que je mène est placée sous sa tutelle et s’inscrit dans son mandat », a-t-il expliqué, rappelant le fonctionnement normal de la chaîne institutionnelle. Il a précisé que le chef de l’État fixe les orientations, tandis que la Primature, dotée d’un bureau de suivi, veille à leur exécution.
Sonko a ensuite recentré son intervention sur ce qu’il considère comme l’essence même de l’ère Diomaye : un mandat placé sous le signe des réformes. Selon lui, la première de ces ruptures doit toucher aux valeurs humaines et au comportement des responsables publics. « Ceux qui dirigent doivent être irréprochables », a-t-il insisté, en écho aux promesses de changement du nouveau pouvoir et aux critiques qui ont récemment accompagné certaines nominations ou dossiers sensibles.