Présidente de l’Association des couturiers et créateurs associés du Sénégal depuis que Diouma Dieng Diakhaté lui a transmis le flambeau avant son entrée en matière politique en 2012, Sadiya Guèye prêche la cause de l’artisanat local et s’inquiète, au nom de ses pairs, de l’implantation imminente d’une fabrique textile chinoise à Diamniadio qui risque, de son point de vue, de déséquilibrer des pans entiers du tissu économique national en menaçant la survie de centaines de milliers d’emplois. Entretien.
L’Association des couturiers et créateurs associés du Sénégal, dont vous êtes la présidente, s’insurge contre la mise en service imminente d’une fabrique textile chinoise à Diamniadio. Quelles sont les raisons pour lesquelles vous contestez cette démarche ?
Contester… oui. On peut le dire de cette manière. Car l’implantation de cette usine au Sénégal fait peser uncertain nombre de menaces sur toute une corporation. On ne sait pas du tout quelles sont les dispositions contractuelles qui lui seront applicables, et c’est ce qui inquiète les tailleurs. Ce n’est pas uniquement du fait de l’implantation de cette usine que nous nous mobilisons, mais c’est surtout lié à un certain nombre de problèmes que nous rencontrons ici avec les Chinois. Donc les gens ont raison d’avoir peur.
À quel genre de problèmes faites-vous allusion ?
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