Les 11 milliards de francs CFA mobilisés en 2017 par le Fonds d’entretien routier autonome (FERA) ont permis d’améliorer le niveau de service du réseau, a appris mardi l’APS du Conseil d’administration du FERA en tournée dans les régions de Fatik, Kaolack, Tambacounda et Kolda.
Le niveau de service du réseau a atteint un taux de 79% en bon et moyen état, selon des informations communiquées à la presse à l’occasion de cette visite.
Depuis ce mardi, le Conseil d’administration du Fonds d’entretien routier autonome visite les chantiers que le Fonds a engagés pour l’entretien des routes dans les régions de Fatick, Kaolack, Tambacounda et Kolda.
Des actions en parfaite phase avec sa mission consistant à ‘’assurer à l’entretien du réseau routier classé et non classé’’. Le FERA finance en effet les travaux de construction, de réhabilitation et d’entretien de routes mis en œuvre par l’AGEROUTE Sénégal.
Les visites de la délégation composée des membres des deux structures entrent dans le cadre du projet pluriannuel 2015-2017 d’un coût de 21 milliards de francs CFA, destiné à l’entretien des routes dans les régions de Fatick, Kaolack et Kaffrine.
La visite a commencé à Fatick par le tronçon Thiadiaye- Fatick, une section ‘’très dégradée’’, selon le chargé de projet à la Direction régional Centre (Kaolack) de l’Ageroute, Baye Diassé.
Selon M. Diassé, ‘’l’Ageroute met l’accent sur les réseaux structurants, c’est-à-dire les routes nationales’’. ‘’Avant même de réaliser les travaux, une réflexion a été menée ainsi qu’une inspection visuelle pour déterminer les différentes sections’’, a-t-il expliqué.
‘’Nous avons initié les travaux d’entretien sur certaines sections et nous avons renforcé la structure des chaussées. On a réalisé un tronçon de 10 km sur la section Thiadiaye-Fatick, et il nous reste à travailler sur une autre partie de 4,6 km’’, a-t-il assuré.
Selon Baye Diassé, la route étant exposée à des dégradations, des travaux sont menés régulièrement pour les maintenir en bon état. ‘’Chaque année, nous faisons une inspection sur le réseau routier. Nous regardons toutes les sections et nous procédons à la réparation pour celles qui sont dégradées’’, a-t-il expliqué. lire la suite sur aps.sn