Les partisans d’Ousmane Sonko sont encore montés au créneau pour contredire Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Intérieur qui a démenti l’information relayée par ces derniers concernant des actes d’harcèlement. Actunet vous propose in extenso le communiqué de Pastef rendu public ce jour.
Hier mardi 16 septembre 2017, suite à la sortie médiatique du COPIL national pour dénoncer des pratiques d’intimidation, de harcèlement, de voie de fait et d’obstruction aux opérations de parrainage de PASTEF Ziguinchor, le ministre de l’intérieur est personnellement monté au créneau pour opposer un démenti rageur dans une radio de la place. Le haut commandement de la gendarmerie nationale a suivi par un communiqué publié ce matin.
Dans la matinée d’aujourd’hui, la gendarmerie de Ziguinchor s’est rendue entre autres au domicile familial du Président SONKO pour poser des questions et dégager ses responsabilités.
Elle a affirmé que les personnes qui s’étaient présentées successivement au domicile d’un collecteur de parrainage au quartier LYDIANE, à la permanence du parti et au domicile familial du Président SONKO ne font pas parti de la gendarmerie.
Ils ont par ailleurs affirmé avoir alpagué des suspects et qu’ils appelleraient les témoins à venir les identifier, ce qui n’est pas encore fait.
PASTEF tient à faire les observations ci-après.
1- jusqu’à preuve du contraire nous maintenons la présomption de l’implication d’éléments de la gendarmerie nationale d’autant que des témoins affirment avoir formellement identifié un des malfaiteurs comme employé à la délivrance de documents administratifs à la gendarmerie de Ziguinchor.
2- Nous exigeons que la gendarmerie procède à l’identification immédiate des personnes qu’elle aurait appréhendées par nos témoins.
3- Nous attendons de la gendarmerie, connue pour son professionnalisme, de soumettre ces individus à un interrogatoire et de révéler aux Sénégalais les noms et qualité de leurs commanditaires politiques.