Un changement climatique ou dérèglement climatique, correspond à une modification durable du climat global de la terre ou de ces divers climats régionaux. En effet, ce changement climatique peut entraîner des dommages importants : élévation du niveau des mers, accentuation des événements climatiques extrême (sécheresse, inondation, cyclone,) concrètement, quelles sont les causes et les conséquences du réchauffement climatique ? Selon le groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat, un réchauffement global de planète est en cours. Il serait lié au renforcement de l’effet de serre naturel par l’ajout de quantité massive de gaz à effet de serre d’origine anthropique dans l’atmosphère. Ces émissions sont notamment produites par la consommation des énergies fossiles comme le pétrole et charbon. Face à ce fléau mondial du 21ème siècle, le Président de la République son Excellence Macky SALL a instruit au gouvernement la mise en place d’un programme national d’adaptation et d’atténuation (PAA).
La quintessence de ce programme a été exposé et expliqué le 04 de ce mois de septembre 2018 par Monsieur le Ministre de l’Agriculture et de l’Équipement Rural ; Docteur Papa Abdoulaye SECK orfèvre dans le domaine agricole, en présence des représentants de producteurs des 14 régions du Sénégal, des principaux dirigeants des organisations laitières qui évoluent dans le secteur agricole, les Directeurs centraux, les Conseillers Techniques, des Directeurs Régionaux et techniciens du MAER et des journalistes de la presse écrites, parlée et télévisée. D’emblée le Ministre a partagé avec l’assistance le slogan révélateur et pertinent de Monsieur le Président de la République « Attaquer ensemble et gagner ensemble ». Dans le souci d’être plus précis, le Ministre a mis en garde une certaine opinion pour éviter la généralisation de la caractérisation de la campagne agricole. Il prône la sérénité et la lucidité. Pour Papa Abdoulaye SECK ; les changements climatiques étant une équation à résoudre à chaque fin de campagne agricole, il est d’usage depuis sa prise de fonction à la tête du MAER de procéder à la préparation de la campagne suivante ; en dressant des hypothèses sur le profil d’hivernage à venir, car les années se suivent mais ne ressemble pas en vue de dégager des stratégies de minimisation des risques climatiques sur le développement des cultures et des pâturages. De ce fait, il est à noter que le gouvernement avait déjà pris les décisions idoines pour pallier aux prévisions météorologiques que nous livrent l’ANACIM en bâtissant le Programme National d’Adaptation et d’Atténuation (PAA) qui s’élève à 7 milliards de FCFA entièrement intégré dans le budget du Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement Rural (MAER) pour l’année 2018, l’output attendu de ce programme est de 105 milliards de FCFA.
Aussi, convient-il de préciser que les zones Sud, Sud Est et une bonne partie du centre, les précipitations sont quasi normales voir même excédentaires dans certains endroits. Par ailleurs, dans la ligne Thiès, Louga, Saint-Louis, Podor, Matam ainsi que la région de Diourbel des installations précoces ou tardives de l’hivernage suivies de pauses pluviométriques ont été noté. Des poches contrasteés dans le Tambacounda et dans les régions de Kaolack, Fatick et Kaffrine des cultures montrant des signes de résistance de déficit pluviométrique sont de mises. Présentement, après la reprise des pluies sur l’étendue du territoire national, il est constaté qu’une végétation luxuriante et un échelonnement des stades phénologiques des spéculations agricoles suivant les dates de semis. En définitive, le Programme d’Adaptions et d’Atténuation (PAA) couvre toutes les zones précipitées ou des producteurs sont confrontés à des risques réels de sinistres dûment constatés par les techniciens du MAER (DRDRs, SDDRs, ANCAR), les représentants des organisations de producteurs, sous l’autorité des Gouverneurs de Région et de leurs collaborateurs du commandement territorial (Préfets et Sous-Préfets). Le PAA s’intéresse aux spéculations agricoles peu exigeantes en eau, en choisissant pour celles des variétés à cycle court. Les semences sont cédées gratuitement ; les engrais sont également subventionnés de 63 à 70%, à raison de 5.000 FCFA le sac de 50 KG pour le 6/20/10 par exemple pour la culture du Niébé. Ce programme remplace l’effort entrepris par les pouvoirs publics pour l’émancipation du monde rural, qui se traduit par plusieurs programme et projets, notamment pour le matériel attelé (Semoir, houes, charrues) avec des taux de subvention de 70%. Pour ce qui est du matériel motorisé (tracteurs, moissonneuses batteuses) la subvention est de 60%.
SERGE MALOU
Coordonnateur National du Mouvement SMS
Membre de la cellule des Cadres de l’APR
Directeur du Financement et du Partenariat Agricole