Le Real Madrid a subi une nouvelle déconvenue ce samedi au stade Santiago Bernabeu face à Levante (1-2). La trêve internationale n’a rien changé au jeu produit par des Madrilènes au bord du chaos. Lopetegui est plus que jamais sur la sellette.
Le Clasico à Barcelone. Voilà à la fois l’ultime opportunité pour Julen Lopetegui et en même temps la raison de sa non-destitution immédiate… C’est contradictoire mais également logique. Florentino Perez, le président du Real, n’a pas attendu la défaite de ce samedi à domicile face à Levante (1-2) pour avoir envie de virer Lopetegui. Le revers subi à Alaves (l’équipe surprise de ce début de championnat qui pointe à la deuxième place) juste avant la trêve n’avait fait que confirmer les premiers doutes.
De fait, selon El Pais, Perez avait déjà pris contact avec l’entourage d’Antonio Conte après la claque reçue à Séville (0-3). Un revers contre le CSKA Moscou plus tard et son idée était faite. Et s’il n’a pas renvoyé Lopetegui pendant la trêve, c’est parce que son entourage l’en a dissuadé. Et s’il ne l’a pas encore fait, c’est sans doute parce qu’on lui a soufflé à l’oreille que s’il nommait un nouvel entraîneur juste avant le Clasico et que le Real prenait une valise, cela pourrait être plus que contre-productif…