C’est un témoignage qui en dit long et c’est d’un adolescent sénégalais. Ce qui est effrayant c’est de savoir que lui et bon nombre de jeunes ont recours à cette “facile et discrète” stratégie. La pratique est même devenue banale.
Senflash a visité pas moins de trois sites (avec un “bon” trafic), qui proposent des filles de joie au Sénégal. L’un d’eux est même classé, par Alexa, au rang de 183ème site le plus visité chez nous. Ces plateformes de la tentation proposent des “vendeuses” partout à travers le Sénégal. Elles sont accessibles à toutes perso qui s’aventurent. Il suffit tout simplement de se munir d’un pass internet de 100 Fcfa par exemple, saisir leur adresse web et une panoplie de «filles» défile à l’infini devant son écran. Pire, l’usage d’un simple filtre de recherche permet d’afficher les «vendeuses» qui sont à proximité. Et elles sont répertoriées selon leur région, département ou quartier.
Senflash a essayé de vérifier la fiabilité des annonces contenues sur ces sites. Elles sont mises à jour au quotidien. Sur les publications, les annonceuses placent des photos, accompagnées de commentaires salaces. Des mots et expressions que la décence ne permet pas de recopier… C’est comme dans les milieux interlopes, chaque fille dit être la “meilleure” partenaire. Elles exposent tout ! “Photos réelles”, “identité professionnelle”, “adresse”, “spécialité”, “tarif”, “contact”, etc.
Et leurs numéros de téléphone fonctionnent bel et bien. Soit ça sonne dans le vide ou la “nymphe” répond promptement. Pour les prix, il est possible de marchander les sommes “dérisoires” qui sont proposées. Ce qu’il faut également préciser c’est que ces plateformes contiennent aussi des annonces d’hommes qui proposent des “services” aux femmes.