Oumou Diop, charcutée par sa co-épouse, raconte

Oumou Diop, la dame qui a reçu plusieurs coups de sabre de sa co-épouse à Thiaroye, est rentrée chez elle hier, jeudi 29 novembre, après un mois d’hospitalisation. Elle est revenue sur les faits en se confiant à L’Observateur. Extraits.

“Quand je suis sortie au petit matin du mardi 30 octobre pour aller acheter le petit-déjeuner chez une gargotière établie au coin de la rue. J’avais le dos tourné à la rue et je faisais face à la vendeuse lorsque j’ai senti un coup terrible sur mon dos.

Immédiatement, j’ai senti le sang dégouliner. Et avant même de me retourner, j’ai entendu ma co-épouse dire qu’elle me tenait enfin. Là, j’ai compris qu’elle allait mettre ses menaces à exécution. Je me suis penchée pour ramasser une pierre et tenter de me défendre ou de la décourager. Elle m’a encore frappée avec son sabre. Et cette fois, elle a visé ma tête.

J’ai eu des vertiges après le coup. Mes jambes ne tenaient plus et je me suis écroulée. Elle s’est alors penchée sur moi et a continué à me frapper. Ma vision était devenue floue, mais j’arrivais à la voir et à l’entendre crier qu’elle allait me tuer. J’ai porté mes deux mains sur ma tête, elle a compris que je voulais me protéger et elle a visé ma tête. Là, j’ai crié, j’ai hurlé de douleur. L’un de mes voisins du nom de Michel Sylva est venu à mon secours. Il y avait à ses côtés un homme (Ousmane) qui avait ses écouteurs aux oreilles.

Ensemble, Michel et Ousmane ont réussi à désarmer ma co-épouse. À un moment donné, j’avais pensé que la mort allait m’emporter. D’ailleurs quand les coups ont cessé, je ne sentais plus rien, je ne sentais plus mon corps. Je pensais que c’était fini pour moi et que j’allais mourir (elle se répète). C’est là que j’ai sombré dans le coma (elle s’est réveillée 48 heures plus tard à l’hôpital plus tard à l’hôpital de Pikine).”

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