Le torchon brûle entre la Direction générale du Port autonome de Dakar (PAD) et le bar-hôtel restaurant la “Voile d’Or” sis à Bel Air. A l’origine de ce différend, la mise en demeure qui a été servi hier par les autorités compétentes du Port autonome de Dakar à la “Voile d’Or”. Celle-ci réclame dans un délai de 48 heures, le paiement d’une redevance trimestrielle sur le domaine public à leur partenaire.
Ladite redevance qui constitue aujourd’hui un véritable goulot d’étranglement pour la “Voile d’Or”, est passée contre toute attente, de 9 puis 12 avant d’atteindre la bagatelle de 150.861.673 Cfa. La Direction de la “Voile d’Or” ne refuse pas de s’acquitter de ses obligations. Elle dénonce cependant l’arrogance des agents du port préposés au recouvrement. Pour la Direction de ce célèbre établissement, depuis plusieurs années son compte d’exploitation est déficitaire. Et ce, à cause des gros-porteurs qui rendent difficile l’accès à la “Voile d’Or”.
Dans la foulée, la Direction dudit établissement estime avoir tiré la sonnette d’alarme, en adressant plusieurs correspondances à l’autorité portuaire et même administrative. Mais toutes ces correspondances, sont restées sans suites. Un constat d’huissier a même été fait avec des photos à l’appui. Toutes ces alégations ont été corroboré par le personnel de la “Voile d’Or”. Celui-ci craint désormais que la boîte ne mette la clé sous le paillasson. C’est la raison pour laquelle, réunis en Assemblée générale, les travailleurs de la “Voile d’Or” exhortent les plus hautes autorités du pays de juguler cet état de fait qui est en train de mettre en péril plusieurs centaines d’emplois directe et indirecte. Certains d’entre eux qui sont des militants de l’APR n’excluent pas de quitter le parti présidentiel à la veille des prochaines joutes électorales. Ils ont même brandi un vote-sanction si la situation perdure. Aux dernières nouvelles, nous avons appris que d’autres entreprises environnantes qui vivent le même calvaire que la “Voile d’Or”, menacent ni plus ni moins, de battre le macadam pour se faire entendre.
Affaire à suivre…