“Le niveau de risques sera évalué par l’Unité de coordination de la lutte anti-terroriste qui déterminera, le moment venu, le nombre d’agents du Gign ou de la Bip qu’elle accorde à chaque candidat. Les manifestations au-delà de 21 heures pourraient être purement et simplement interdites. Sans parler de probables fouilles dans les Qg de campagne des candidats”. Telles sont, entre autres mesures, celles envisagées par l’État pour contenir d’éventuels débordements avant, pendant et après la présidentielle.
Source A, qui s’en fait l’écho dans son édition du jour, parle de “l’instauration de périmètres de sécurité, la fermeture de certains lieux et axes routiers, la permission donnée à l’Autorité administrative d’opérer des contrôles et d’arrêter certaines manifestations et l’autorisation accordée aux préfets, sous-préfets et officiers de police judiciaire de visiter tous les lieux pouvant être dangereux”. D’ores et déjà, les ministères de l’Intérieur et des Forces armées, qui prennent très au sérieux la situation, sont en ordre de bataille.