Accidents, incendies, naufrages… : Les catastrophes assomment le Sénégal

Accidents, incendies, naufrages, les catastrophes en tout genre se multiplient et font de plus en plus de victimes. Entre les mois de mars et mai courant, plus d’une centaine de morts ont été recensées au Sénégal. Sont-elles vraiment le fait du hasard et contre lesquelles, aucune protection n’est efficace, aucun salut possible ? En attendant des solutions, force est de constater qu’ailleurs dans la sous région,  il y a moins de catastrophes mais des risques multipliés y ont cours.
Entre mars et mai, le Sénégal a enregistré plus d’une centaine de morts tués dans des accidents, des naufrages ou des incendies. Sur la route, inutile de faire le rappel des cas pour se rendre compte que plusieurs individus ont été tués. Ne parlons pas des naufrages dont la dernière en date a eu lieu en Casamance avec son lot de morts. Quant aux incendies, la fréquence de leur survenance fait penser qu’en dehors des branchements clandestins, ils peuvent être causés par une main criminelle.
Pour faire face à de telles catastrophes, le Président Macky Sall a eu à décréter la tolérance zéro et la convocation d’un conseil interministériel sur les accidents. Mais c’est comme tout cela est resté dans les oreilles de sourds. En mars dernier sur la seule route de Kaffrine, plusieurs morts sont dénombrés dans des accidents parmi lesquels, celui au cours duquel, un homme d’âge avancé est tombé raid mort du porte-bagages d’un minibus de  transport en commun. Toujours à Kaffrine, lundi dernier, un apprenti qui tentait de récupérer la casquette tombée en cours de route s’est fracassée la tête, rendant l’âme sur le coup. Non loin, sur le  corridor Dakar-Bamako qui fait partie des zones où la route tue le plus, un bus de transport en commun a heurté un véhicule de type 4×4, provoquant des morts et des blessés graves.

Dans l’embouchure du fleuve Sénégal, plusieurs pêcheurs ont péri en mer et dans le fleuve. Les incendies sont venus se greffer aux catastrophes. Et dire qu’il y a des pertes considérables en biens avec les incendies des marchés.
Si partout les catastrophes sont décriées, leurs remèdes ne semblent pas pour demain. Au Sénégal, à chaque fois que les accidents, naufrages et incendies se succèdent, c’est le même refrain de la tolérance zéro qui est agité mais qui n’a jamais porté ses fruits.

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