Les accidents routiers font de nombreux morts sur les routes. Le bilan est catastrophique. Depuis le début de l’année, 120 personnes ont perdu la mort dans nos routes, à cause des accidents. Ce qui crée une indignation totale, même au plus haut sommet de l’Etat. Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres, Oumar Youm s’en émeut et annoncé une batterie de mesures pour endiguer le mal. Selon Me Oumar Youm, le dispositif de délivrance et d’obtention du permis de conduire va être renforcé. «Les permis de conduire ne doivent pas être donnés à n’importe qui. Il ne doit pas être un permis de mort. Des dispositions seront prises pour que ce mécanisme d’obtention en amont comme en aval soit régulé avec une très forte attention » martèle le Ministre. Selon l’Avocat-Ministre, les auto-écoles qui sont les formateurs, seront impliquées dans le processus. « La période du passage au code sera revue. J’estime qu’en un mois avoir un code me parait très insuffisant», constate M. Youm
Seuls 56 % des véhicules passent les visites techniques.
Certains accidents mortels sont liés aussi à la vétusté des véhicules. C’est le cas des deux véhicules qui sont entrés en collision sur la route de Kaolack-Nioro. Ils sont âgés de plus de 30 ans selon le Ministre Oumar Youm. Le défaut de contrôle technique est également une cause des accidents. À en croire le ministre des Infrastructures et des Transports, seuls 56 % des véhicules font le contrôle technique. «Plus de 40 % de véhicules ne font pas le contrôle technique. Nous allons vers une mutualisation des forces entre la police et la gendarmerie pour que le contrôle soit plus corsé sur les routes», indique-t-il. D’autres mesures sont aussi envisagées tel que le renforcement et le renouvellement du parc automobile. En ce qui concerne la sécurité routière, le ministre souligne que le code de la route doit être encore vulgarisé. «Il nous faut un organisme qui va faire de la politique de sécurité routière son domaine exclusif de compétence ». Le Ministre Oumar Youm était en visite hier à la gare routière interurbaine « Baux maraichers » à Pikine. « Les solutions seront trouvées avec les acteurs. Une rencontre nationale est prévue à mi-juillet. Nous échangerons nos idées et des mesures fortes seront prises pour le bien du secteur», a-t-il ajouté.