Dans un communiqué de presse dont Tribune a pu se procurer une copie, la police a démenti toute interpellation ou violence exercée sur qui que ce soit, lors de la descente effectuée par des éléments de la Division des Investigations Criminelles (Dic), le samedi dernier, au domicile de notre confrère Jean Meïssa Diop sis à la Cité Mame Dior. Dans la foulée, la police a précisé que cette opération qui visait à appréhender un individu conformément aux instructions du Procureur de la République, s’est déroulée dans les horaires légales et conformément à la loi. Dans ledit communiqué, la police a également souligné que les agents interpelateurs se sont rendus dans un immeuble qui leur avait été indiqué comme étant le domicile et l’adresse professionnelle de la personne recherchée. Au cours de cette opération qui s’inscrivait dans le cadre d’une enquête ouverte suivant une plainte, lit-on dans le communiqué, les limiers de la Dic sont tombés sur notre confrère Jean Meïssa Diop. Interrogé sommairement, ce dernier a indiqué que la personne qui était activement recherchée n’habitait pas dans sa maison. Et pourtant, selon la même source, la Dic ne s’est pas rendue fortuitement au domicile de Jean Meïssa Diop. En effet, les hommes du Commissaire Ibrahima Diop, renseigne le communiqué, ont débarqué chez notre confrère, suivant des informations faisant état de la présence sur les lieux, de la personne qui était recherchée. Dans cet imbroglio, la police reconnaît avoir visité toutes les pièces de l’immeuble. Cependant, au cours de cette fouille, l’individu recherché n’a pas été retrouvé. Au bénéfice de toutes ces observations, la police présente ses excuses à la famille de notre confrère.
Quid de l’identité de la personne recherchée ?
Sans désemparer, Tribune a mené sa petite enquête qui a permis de constater que le fameux fugitif, n’est personne d’autre qu’ un certain J. N. , le patron d’un journal de la place. Ce dernier dans une récente parution de son canard, avait vertement pointé du doigt, le député Farba Ngom, en l’accusant de détenir des liasses d’argent libellés en CFA qui devraient servir à corrompre des patrons de presse, dans le cadre de l’affaire Petro-Tim. Très remonté, le Maire des Agnam (Matam), ne s’est pas fait prier pour formuler une plainte à l’encontre du journal en question, pour diffamation. Ladite plainte a été déposé sur la table du Chef de la Dic. C’est sur ces entrefaites que les limiers de cette Division de la Direction de la police judiciaire sont entrés en action. J. N. a été repéré dans un premier temps vendredi dernier à la Place de L’Indépendance puis samedi dans l’immeuble de notre confrère Jean Meïssa Diop. Mais contre toute attente, le mis en cause qui refuse de déférer à une convocation de la police, a driblé à deux reprises les limiers. Les redoutables et redoutés flics de la Dic qui ne digèrent pas cette attitude de défiance à leur égard, ont juré de lui mettre la main dessus, si ce n’est pas déjà au moment où nous mettions sous presse. Affaire à suivre….