C’était vendredi dernier, à Bambey, que la cérémonie officielle marquant la fin de la quatrième édition du programme intitulé Marathon Entreprendre – Université Communauté (Maenuc) de l’Université Alioune Diop de Bambey a été organisée en présence du représentant du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, des autorités administratives, des élus locaux et du corps professoral. Après avoir expliqué le programme Maenuc, le recteur de l’université, le professeur Lamine Guèye, a soutenu que son institution est une université résolument tournée vers le monde professionnel. Dans le cadre de ce programme intitulé Marathon Entreprendre-Université Communauté (Maenuc), il a fait comprendre que l’université récompense les meilleurs projets de création d’entreprise initiés par ses étudiants. C’était le sens de cette auguste cérémonie, a-t-il dit.
Après avoir remercié le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur, les autorités administratives, les élus, particulièrement, la marraine de la quatrième édition du Maenuc, madame Amy Sarr Fall qui s’est déployée corps et âme pour que l’événement soit une réussite, et l’ensemble des personnes qui ont rehaussé de leurs présences la cérémonie, le recteur de l’Université de Bambey, le professeur Lamine Guèye, a expliqué que l’objectif principal du programme Marathon Entreprendre Université Communauté (Maenuc) de l’Université Alioune Diop de Bambey, c’est de développer l’esprit d’entreprenariat chez les étudiants et promouvoir l’auto-emploi, les aider et les accompagner à la formation et à l’insertion, conformément aux missions actuelles de l’université que sont la recherche, la formation, l’accompagnement à l’insertion des étudiants et le service à la communauté.
Dans cette tentative de promouvoir la relation université-entreprise, a-t-il dit, l’objectif visé est d’échanger sur des expériences en entreprenariat pour développer l’esprit d’entreprenariat chez les étudiants, promouvoir l’auto-emploi et d’imprégner ces étudiants aux opportunités des entreprises en matière d’emploi. Par cette politique de rapprochement et d’ouverture de l’université à l’entreprise, a-t-il fait comprendre, ils visent la maîtrise du marché de l’emploi par les étudiants et les diplômés, dont les porteurs de projet de création d’entreprise et le renforcement de capacité en matière de création et de gestion d’entreprise. « Nous visons l’ouverture des portes d’insertion mais aussi la maitrise des mécanismes de création d’emplois par la promotion de l’auto-emploi , qui puissent permettre aux étudiants et diplômés d’avoir une panoplie d’informations et de données pour s’engager et réussir dans cette perspective porteuse qui est l’entreprenariat ».
L’évolution du Maenuc, dés sa création à nos jours est satisfaisante, s’est-il réjoui le recteur. En effet, à la première édition, a-t-il signalé, les étudiants lauréats ont présenté des documents de projets bancables. La deuxième édition, a-t-il fait noter, est marquée par la réalisation de projets de lauréats. La troisième édition, par contre, s’est illustrée par un nombre encourageant de documents de projets bancables, mais aussi, la réalisation et la commercialisation de produits, nous confie le recteur.
Cette quatrième édition, s’illustre entre autres, par une forte participation des étudiants, a soutenu le maître des lieux. En termes de bilan de parcours, selon le recteur, le Maenuc a permis la création de dizaines d’entreprises bancables dont beaucoup sont formalisées et fonctionnelles, tandis que d’autres sont en cours de formalisation. Ce bilan d’étape de la politique de l’Université Alioune Diop de Bambey, à travers le Maenuc, en matière d’accompagnement de ses diplômés, a-t-il souligné, montre trois enseignements, respectivement relatifs à la relation entreprenariat et filières, entreprenariat et niveaux d’études, entreprenariat et genre.
Concernant la relation entreprenariat et filière, il est constaté que le premier prix du meilleur projet d’entreprise de la 1ère édition du Maenuc est remporté par un groupe d’étudiants en santé communautaire de l’Ufr santé et développement durable. Le premier prix de la 2ème édition du Maenuc a été gagné par des étudiants de l’Ufr Sciences appliquées et technologies de l’information et de la communication. Le premier prix de la troisième édition a été décroché par des étudiants de l’Ufr Économie Management et Ingénierie juridique.
Pour le recteur, l’entreprenariat n’est pas l’apanage d’une filière ou d’une formation particulière en matière d’enseignement supérieur. Toutes les formations supérieures renforcées par un encadrement en création et gestion de projet, a-t-il considéré, peuvent permettre aux diplômés de n’importe quel domaine ou discipline d’avoir une entreprise dans le cadre de l’auto-emploi.
Il signale, par ailleurs aussi, qu’en matière d’entreprenariat, il n’y a pas de genre : fille comme garçon, homme comme femme peuvent créer des entreprises qui marchent et parfois même, les filles et les femmes peuvent le faire mieux que les hommes. La preuve, a-t-il signalé, l’équipe d’étudiants qui a gagné le premier prix du meilleur projet d’entreprise de la première édition du Maenuc était dirigée par une fille et, mieux, l’équipe qui a remporté le premier prix de la 2e édition était composée exclusivement de filles.
En somme, le très ambitieux recteur de l’Université Alioune Diop de Bambey, l’éminent professeur Lamine Guèye, a montré avec fierté que son université est un établissement d’enseignement supérieur public, un établissement d’enseignement général et professionnel universitaire dont la formation et la recherche privilégient l’adéquation avec le monde socioprofessionnel et les préoccupations d’insertion. Donc, une université résolument tournée vers le monde professionnel, s’est-il réjoui.