Le décès d’Ousmane Tanor Dieng, a un moment où personne ne s’y attendait pose la question de l’avenir du Parti socialiste.
Qui va succéder à Ousmane Tanor Dieng à la tête du parti socialiste? Sa disparition va t—elle servir de prétexte pour la réunification de la grande famille socialiste dont l’un des responsables les plus en vue, Khalifa Ababacar Sall, est en prison? Voila autant de questions qui buttent sur l’avenir du Parti socialiste
Depuis le départ d’Abdou Diouf du pouvoir, les élections se sont suivies pour le Parti socialiste en se ressemblant. Les derniers scrutins avant le ralliement de ce parti à Benno se sont soldés par autant d’échecs. Pire que la défaite, ce sont les luttes internes au Ps qui ont engendré des exclusions qui ont fini par mettre ce parti en péril. Pour mémoire,
C’est sur un champ de ruines que le Ps a perdu son premier secrétaire , Ousmane Tanor Dieng. Cette perte sera-t-elle l’occasion pour cette formation de se reconstruire en vue des locales et pour tenter d’exister encore. Le successeur de Mr Dieng est inconnu pour le moment car il y’avait pas de numéro 2 au Ps. Si Khalifa Sall n’était pas entrain de subir le sort actuel, il pourrait s’entendre avec le camp de Tanor Dieng et hériter du parti. Il en a l’étoffe si jamais ce parti parvenait à réussir l’union.
Avec le décès d’Ousmane Tanor Dieng, la réorganisation est vitale pour le Ps qui ne peut la faire qu’en travaillant sur l’union de tous ses responsables. Les khalifistes ont besoin des tanoristes et vice versa pour l’unique but d’un Ps réunifié où les différents responsables auront la sagesse de ne pas enterrer le parti du président Senghor dans . Pour un Ps unifié, celui qui succedera à Tanor Dieng devra faire preuve de beaucoup de diplomatie pour convaincre les autres responsables à se ranger derrière lui.
Pour cause, il ya trop de griefs qui se sont accumulés depuis 2000 contre la gestion du Ps qui font qu’il ne sera pas facile de le diriger.
Il faut pour la survie de ce parti, que celui qui va succéder à Tanor ait une sagesse de passer outre les questions de personnes.
Ousmane Tanor Dieng est présenté par son camarade, serigne Mbaye Thiam comme « une figure de la vie politique sénégalaise ». Mr Thiam de souligner que « c’est un pan de l’histoire politique qui disparait avec le décès d’Ousmane Tanor Dieng, en France, où il était soigné ». À 72 ans, informe serigne Mbaye Thiam, « il dirigeait toujours le Parti socialiste sénégalais, et portait depuis le début des années 2000 l’héritage des présidents Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf ».