Le sieur Samba Mboup est chauffeur de son état. Il a été attrait hier devant la barre du Tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye. Il était poursuivi pour les faits de coups et blessures volontaires ayant occasionné au nommé Amdy Moustapha Ndiaye, chauffeur comme lui, une incapacité temporaire de travail de 10 jours. A la barre, le prévenu a reconnu les faits qui lui sont reprochés. A l’en croire, son camion avait heurté par mégarde le véhicule du nommé Amdy Moustapha Ndiaye, alors qu’il effectuait une marche arrière, à hauteur de Pikine Icotaff. Il dit qu’il s’est excusé. Mais, le sieur Amdy Moustapha Ndiaye, n’a pas voulu l’entendre de cette oreille. Il s’en est suivi des échanges de propos aigres doux entre les deux hommes. Sur ces entrefaites, Amdy Moustapha Ndiaye, a indiqué, qu’il a été assommé d’une clé à roue communément appelé cric, au moment où il ne s’y attendait pas. Selon lui, la violence du coup lui a occasionné des blessures graves sur la tête. Malgré tout, il dit avoir pardonné à son bourreau. Celui-ci, qui était petit dans ses souliers, a demandé la clémence du tribunal. Pour le procureur, certes le plaignant s’est désisté de sa constitution de partie civile dans cette affaire, mais l’action civile poursuit son cours. Après avoir bien sermonné le prévenu, le maître des poursuites a requis l’application de la loi. La défense, a plaidé la clémence. Et ce, afin que son client qui a déjà fait son mea-culpa, puisse retrouver son boulot et sa petite famille. Le tribunal après en avoir délibéré conformément à la loi, a reconnu Samba Mboup coupable des faits qui lui sont reprochés. Et pour la répression, l’a condamné à trois mois de prison assorti du sursis. Le prévenu devra également payé une amende ferme de 100.000 Cfa. Le juge, a dans la foulée, fixé la contrainte par corps au maximum.