Le Président de la République a procédé le 17 septembre dernier à un vaste mouvement dans la grande muette. Il a promu son Chef d’état-major particulier, le Général de corps aérien Birame Diop au poste de Chef d’état-major général des armées. Ce dernier remplace ainsi le Général de corps d’armée Cheikh Guéye. Dans la foulée, il a bombardé le Général de brigade Jean-Baptiste Tine, l’époux de notre consœur Seynabou Cor de la Rts, Haut Commandant de la gendarmerie nationale et Directeur de la justice militaire. Le Général Tine occupait précédant dans la Maréchaussée, le poste de Haut Commandant en second de la gendarmerie nationale et sous directeur de la justice militaire. Autre nomination. Le Général de brigade Mamadou Diouf, précédemment commandant de la gendarmerie mobile prend du galon. Il est désormais le Haut Commandant en second de la gendarmerie nationale. En faveur de ce jeu de chaise musicale, le Général de Brigade Thiaca Thiaw remplace le Général de Brigade Mamadou Diouf, au poste de Commandant de la gendarmerie mobile. Une autre nomination qui a failli nous échapper, est celle du très discret Vice-amiral Cheikh Bara Cissoko. L’ancien aide de camp du Président Abdoulaye Wade qui était précédemment Sous chef d’état-major général des armées, migre au Palais. Désormais, c’est lui le Chef d’état-major particulier du Président de la République. L’Inspection générale des armées a aussi un nouveau chef. Il s’agit du Général de Division Daouda Niang. Quant au Général de Division Cheikh Wade, il passe Sous chef d’état-major général des armées. Le Général de Brigade Fulgence Ndour, qui était précédemment Commandant de la mission de la CEDEAO en Gambie devient Chef d’état-major de l’armée de terre. Le Commandant de la Zone militaire N°3 a été promu Commandant du Comité Interministériel de Coordination des Opérations Anti-terroriste (Cico). Il remplace a ce poste le Général de Brigade Wagane Faye. Ce chamboulement dans la haute hiérarchie militaire, ne manquera pas d’être interpréter de mille et une manière.