En marge de la journée de consultation médicale organisée hier à Dieupeul-Derklé par Génération Sénégal Émergent dirigée par le directeur général du Port de Dakar, Aboubacar Sédikh Bèye, et qui fêtait une année d’existence, ce dernier a fait la déclaration suivante : «Les vols, la drogue, la sécurité … au port, on a l’impression que c’est du nouveau, mais parce qu’on a bien resserré les lignes, on est en train de recenser tous ces problèmes comme le vol ou la drogue. Je dois regretter cette vidéo virale qui est passée un peu partout dans les réseaux sociaux et qui n’a rien à voir avec le port de Dakar, ça aussi cela créée une perception. Et la perception est tenace. C’est une vidéo qui a été tournée dans un autre pays et sur laquelle on a une audio qui parle ouolof et qui ne parle jamais de port de Dakar. La personne, même si on l’identifie, on ne pourra rien lui dire parce qu’elle n’a jamais fait mention que c’est le port de Dakar. Ce que je voudrais dire, c’est que cette vidéo ne représente pas le port de Dakar. Le terminal Roulier est un terminal concédé à Dakar Terminal et qui est bien géré, le terminal de containers est géré par DP World. Ce sont des terminaux qui sont gérés avec les plus grands standards. On ne peut pas dire qu’il n’y a pas de problèmes, nous avons entendu toutes les critiques que nous allons adresser. Je dois souligner que sur les réseaux sociaux, on doit savoir raison garder. Des fois on prête au port ce qui n’est pas de son ressort. L’autre aspect, c’est que le port abrite la Douane, les transitaires, les manutentionnaires. Tout cela, c’est le port, mais ce n’est pas l’administration du port. Entre les usagers et l’administration du port, il y a des ports secs sous douane qui sont dans l’environnement du port, mais qui ne sont pas sous l’administration du port. Il fallait signaler cela, mais les efforts seront poursuivis dans le cadre de la transformation structurelle du port qui veut devenir le moteur de l’émergence pour apporter deux à trois points du Pib en contribuant à la création d’emplois et de valeurs ajoutées. C’est ce que nous ambitionnons les deux années à venir. Le port est actuellement exploité qu’à un tiers de son potentiel. Nous voulons l’amener à son potentiel maximum. La transformation, c’est passer d’une étape à une autre étape. C’est souvent difficile la transformation, parce que c’est une remise en cause de beaucoup de choses. Dieu merci, on est sur la bonne voie avec de bons résultats en 2018 et au troisième trimestre, on fait beaucoup mieux que ce qu’on avait fait l’année dernière. En 2021, nous aurons complétement transformé le port en un port moderne qui va créer des emplois et apporter de la valeur ajoutée.»