«Nous demandons à l’État de faire revenir les militaires à Saliote pour renforcer la sécurité dans cette zone où des bandits dictent leur loi en venant voler nos bêtes», a exigé le porte-parole de ces populations en colère, Djiby Mansaly chef de village de Djibanar.
À l’en croire, un cantonnement a été créé il y a deux semaines dans ce village. Mais la surprise a été grande pour les populations de la commune de Djibanar de voir les troupes quitter les lieux trois jours après. Alors que la zone reste encore fréquentée par des bandits qui opèrent fréquemment pour aller se réfugier par la suite en Guinée Bissau, a expliqué M. Mansaly.
Qui déplore dans la foulée «des vols à répétition de vaches, de chèvres, de moutons et même de la volaille». Pis, poursuit-il, «personne ne dort ici pendant la période de récolte de l’anacarde». C’est pourquoi, les villages de la commune de Djibanar qui se sentent «abandonnés» demande à l’État de protéger ces populations «désespérées» en faisant revenir les militaires pour sécuriser cet axe stratégique. «Nous voulons dormir en paix et vaquer librement à nos occupations. L’État ne doit pas nous abandonner», a-t-il conclu.