L’axe Diamaguène-Rond-point-Sicap Mbao, un carrefour mortel

L’axe routier Diamaguène – rond-point Sicap Mbao est-il en passe de devenir le plus meurtrier carrefour à Pikine ? Un axe mouroir pourrait-on dire.

Face à cette question lancinante qui garde tout son sens, il vient de s’y passer, en l’espace d’une semaine, quatre accidents mortels, qui ont vu des personnes y laisser vie suite à un choc accidentel. La dernière victime se nomme Fodé Dramé dit Fodé «Ndama», un proche du célèbre lutteur Siteu. Il a été heurté hier mercredi soir, par un car de transport en commun dénommé Tata.

Cet accident mortel, survenu dans la nuit de mercredi à jeudi, un peu avant 00h, a été un choc d’une rare violence, que la victime s’est retrouvé dans le sens inverse de la circulation, offrant l’occasion à un autre véhicule de lui passer par-dessus corps. Ledit jeune homme, décédé sur le coup, se trouvait sur une moto lorsque le «chauffard» qui roulait à vive allure, l’a violemment heurté. Ne lui laissant aucune chance, le jeune a perdu la vie sur le champ. Un accident de plus sur cet axe qui a révolté les jeunes du quartier. Furieux, ils se sont rassemblé et ont commencé à saccager le car Tata.

Fodé «Ndama » a été inhumé ce jeudi à Darou Salam, dans la localité de Touba. Auparavant, dans la soirée de lundi, un jeune âgé de moins de 16 ans qui conduisait un car de transport en commun, de type «Ndiaga Ndiaye» cette fois-ci, a dérapé et heurté violemment trois personnes sur la chaussée. Parmi elles, la responsable politique de Ldr/Yessal, Mme Awa Aw. Les deux autres ont perdu la vie sur le coup. Quant à Awa Aw, elle est décédée quelques heures après son évacuation à l’hôpital.

Deux accidents mortels en l’espace de trois jours qui ont plongé les populations de la banlieue de Dakar dans la consternation totale. Mais, il faut relever que les accidents mortels sont fréquents sur l’axe Diamaguène-Rond-point Sicap Mbao. Il ne se passe pratiquement pas 10 jours sans que les populations n’assistent impuissantes à des drames sur la route. Les uns plus meurtriers que les autres. Une situation qui, du reste, a fini de traumatiser plus d’un.

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