Dame Diop, le ministre de l’Emploi, de la formation professionnelle et de l’artisanat, qui recevait ce samedi, à Diourbel, l’Association des lutteurs du Sénégal, soucieuse de l’insertion et de la formation des jeunes lutteurs, s’est dit très honoré du drapeau qui a porté son nom de par cette association. En guise de reconnaissance, il les a assurés que leur programme cadre parfaitement avec les instructions données du président de la République, qui lui a instruit de former tous les jeunes sénégalais aux métiers, particulièrement ceux laissés sur la touche par l’instruction publique.
L’Association des lutteurs du Sénégal, qui s’occupe de la formation et de l’insertion des lutteurs, en tournée nationale actuellement, a organisé ce samedi, à Diourbel, le drapeau du ministre de l’Emploi, de la formation professionnelle et de l’artisanat, Dame Diop, a permis au parrain de dire qu’il a été très honoré de leur geste. Ce, d’autant que leur programme cadre parfaitement avec les instructions qu’il a reçues du président de la République, qui consistent à faire accéder à la formation professionnelle tous les jeunes sénégalais besogneux d’insertion surtout ceux qui sont en marge de la formation classique de notre système éducatif.
L’Association des lutteurs professionnels en activité qui compte en bonne place dans ses objectifs la formation et un programme d’insertion des lutteurs, s’est quant à elle, réjouie, et a renseigné qu’il y a plus de 6000 lutteurs licenciés connus, mais les statistiques estiment ce nombre plus élevé. Et parmi ces 6000 recensés, dit-on, seule une cinquantaine pratiquent la lutte réellement et peuvent espérer vivre de la lutte. Quant au reste du lot, indique-t-on, ils s’entraînent mais ne trouvent pas de combats pour vivre de ce sport, ni n’ont un emploi salarié.
Le ministre a beaucoup apprécié cette approche qui a consisté à aller recenser ces jeunes lutteurs et à prévoir un programme de formation professionnelle qui devra faciliter leur insertion par un accompagnement dans la vie active. C’est pourquoi, quand les responsables de l’association ont exposé leur programme, a reconnu Dame Diop, il a tout de suite donné son accord pour un partenariat qui va leur permettre de sillonner toutes les régions du Sénégal, d’identifier les lutteurs en activité et noter leurs besoins en formation professionnelle. De son côté, a-t-il dit, son équipe se chargera, en ce qui les concerne, du reste, c’est-à-dire la formation professionnelle. .
Par ailleurs, le ministre Dame Diop a rappelé qu’ils ont déjà commencé ce travail à Dakar où 32 lutteurs sont formés dans divers secteurs comme la reprographie, la sérigraphie, et autres métiers ; ce qui doit permettre d’accompagner ces jeunes vers l’auto-entreprenariat afin qu’ils développent à terme leurs propres activités professionnelles. Il s’est dit satisfait que l’association lui ait fait l’honneur de commencer par Diourbel où, en marge de cette activité d’identification des besoins de formation, une activité de lutte était organisée pour joindre l’utile à l’agréable. Ce qu’il a beaucoup aimé. Du reste, dit-il, il les félicite pour leurs actions à Diourbel qui a abrité des combats de haute facture auxquels il a assistés. Mais, a-t-il souligné, le plus important pour lui, c’est d’aller sensibiliser tous les lutteurs en activité, pour qu’ils viennent se former, bénéficier une qualification professionnelle et s’insérer sur le marché du travail.