Le collectif des chefs d’établissement de Kolda a tenu ce samedi 11 janvier son assemblée générale de rentrée. Cette rencontre présidée par l’Inspecteur d’Académie Mamadou Goudiaby, a été une occasion pour ces autorités scolaires, de poser à leur hiérarchie les problèmes dont souffre le système éducatif régional. Ces maux de l’école à Kolda ont pour noms : «déficit en personnel, manque criard de tables-bancs, de nombreuses classes en abris provisoires», entre autres, ont listé les chefs d’établissement. Leur président, Omar Aw, d’ajouter à cette liste «les grèves actuellement en cours et les plans d’action déclinés par des organisations syndicales au niveau national», qui constituent une menace réelle pour les apprenants si une solution rapide n’est pas trouvée.
En réponse à ces préoccupations posées, le patron de l’Académie rassure que la question du déficit en personnels est «à peu près réglée» pour cette année. À en croire Mamadou Goudiaby, «des actions ont été menées dans le sens des redéploiements. Mais également, l’utilisation des heures complémentaires pour un certain nombre de professeurs qui n’avaient pas couvert leur crédit horaire. Nous avons nommé parfois des chargés de cours quand la situation s’imposait».
Concernant les abris provisoires, des solutions sont en vue, a fait savoir l’Inspecteur d’Académie. Qui annonce dans la foulée «le programme Zéro abri qui a démarré, le Bci», entre autres qui contribuent à l’amélioration des conditions d’apprentissage et de l’environnement scolaire.
L’IA de Kolda de reconnaître que «la question des tables-bancs est une réalité». En effet, précise-t-il, «depuis 2016, il n’y a pas eu de dotation en mobilier scolaire». Et la piste de solution pour lui, «c’est la réhabilitation de carcasses avec l’appui du centre de formation professionnelle qui est prêt à offrir ses services». Il invite aussi les chefs d’établissement à mettre à contribution les collectivités territoriales pour aider à régler ce problème de tables-bancs qui reste un souci dans la région, notamment au niveau du moyen secondaire.
Mamadou Goudiaby de se féliciter de la tenue régulière de cette rencontre des chefs d’établissement qui, selon lui, est un cadre de partage d’informations et d’expériences pour une meilleure gestion des établissements scolaires.