«Le Cices était au fond du trou avant mon arrivée» (Dg)

Le directeur général du Centre international du commerce extérieur du Sénégal (Cices) apporte un démenti aux informations selon lesquelles il aurait dépensé, en une foire, 78 millions Cfa pour des opérations de désherbage et 113 millions Cfa pour la location de deux groupes électrogènes. Cheikh Ndiaye précise qu’il s’agit d’une mauvaise interprétation du rapport de la Cour des comptes. Il assure, par ailleurs, qu’il a trouvé, à sa prise de fonction, un lourd passif financier et logistique qu’il a su combler. Selon lui, les montants susnommés sont exacts, mais ils concernent les dépenses globales couvrant une période plus large. «Il faut rapporter ces montants à six foires et non à une foire. L’étude de la Cour des comptes porte sur la gestion allant de 2011 jusqu’en 2015. Parce qu’en 2011, il y a eu deux foires dans la même année (…). Nous avons le rapport depuis 2015. Cela ne nous a jamais troublé, on sait ce qui est contenu dans ce rapport et c’est essentiellement, pour ne pas dire totalement, des recommandations de gestion. Nous avons pris note de ces recommandations, et depuis 2015 nous sommes en train d’exécuter ces recommandations. Et je suis sûr que si la Cour des comptes retournait au Cices pour voir l’état de mise en œuvre de ces recommandations, elle serait très satisfaite», assure-t-il. Cheikh Ndiaye se réjouit aussi de l’embellie financière enregistrée. «Le Cices était au fond du trou avant mon arrivée en 2012, et avec l’aide de Dieu, avec la collaboration de tous les agents du Cices, avec le management de la direction générale, sans conteste, le Cices a repris du souffle économique, a repris du souffle financier, a repris du souffle social», relève le directeur du Cices.

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