Le G20 qui regroupe une vingtaine de syndicats d’enseignants, n’entend pas lever le pied dans la lutte pour une satisfaction de ses revendications. Il entame aujourd’hui son 6ème plan d’action. Il est articulé sur deux axes. Un débrayage, ce mardi à partir de 10 heures, et une grève totale de 48 heures les mercredi et jeudi. Les enseignants regroupés dans cette entité dénoncent le non-respect des accords signés avec le gouvernement.
Au chapitre de leurs doléances, le G 20 exige la fin des lenteurs administratives, le paiement intégral des rappels, qui selon eux, se chiffrent à plus de 100 milliards Cfa, la fin de la surimposition, le paiement de rappel des 2/3 et non au 1/3, le dégel des prêts Dmc, le recrutement de tous les sortants de la promotion 2013 de la Fastef, l’octroi d’une parcelle viabilisée à chaque enseignant pour faciliter son accès au logement entres autres revendications. «Ces accords réalistes et réalisables ont été signés depuis des années par le gouvernement. Mais nous constatons que le régime de Macky Sall fait du dilatoire. C’est pourquoi la satisfaction de nos revendications reste le cadet de ses soucis. Nous allons en découdre définitivement avec ce gouvernement qui n’a que du mépris pour nous enseignants», peste Dame Mbodji.
En marge d’une conférence de presse tenue, hier, au siège de Seppi, aux Parcelles assainies, le G20 a bandé les muscles et a exprimé toute sa détermination, à aller jusqu’au bout de son combat, nonobstant les pressions et les intimidations du régime. Lors de cette rencontre, le G7 en a pris aussi pour son grade. Selon le G20, le G7 est en connivence avec le gouvernement pour saper leur mouvement. À l’en croire, le G7 décrète des plans d’action de temps en temps pour masquer sa duperie et ainsi rouler dans la farine certains de ses camarades. «Comment comprendre que le G7 se dit être en grève et organiser une caravane de propagande à l’intérieur du pays avec le ministre de la Fonction publique pour faire croire aux enseignants que des efforts sont en train d’être faits», s’interroge M. Mbodj. «Le G7 fait du minimum syndical, mais c’est de la peine perdue», raille le professeur d’Anglais.