Selon une étude rapportée par l’organisation “Campaign for tobacco free Kids” (Cftk), les personnes qui fument du tabac sont plus susceptibles d’avoir des complications graves si elles sont infectées par le covid-19.
Par Marième NGOM (Stagiaire)
Il est de plus en plus évident que les personnes qui fument du tabac sont plus susceptibles d’avoir des complications graves si elles sont infectées par le covid-19. En effet, Campaign for tobacco free Kids indique que «bien qu’il n’y ait actuellement pas suffisamment de preuves pour affirmer avec certitude que les personnes qui fument du tabac risquent plus d’être infectées par la maladie du coronavirus 2019 (covid-19), nous savons que les fumeurs sont plus exposés aux infections respiratoires».
Pour des preuves concluantes sur l’impact du tabagisme sur la susceptibilité d’une personne à l’infection covid-19, selon le document de l’organisation Ctfk la Pandémie de covid-19 évolue trop rapidement. Toutefois, les données recueillies suggèrent que les fumeurs sont susceptibles d’être plus gravement touchés par le covid-19 s’ils sont infectés par le virus, selon l’organisation. Et qu’«il existe des preuves accablantes que les personnes qui fument sont plus à risque d’avoir d’autres infections respiratoires virales et bactériennes».
En effet, la source nous révèle que «la plus grande étude portant sur les associations entre covid-19 et le tabagisme publiée à ce jour s’est penchée sur les résultats cliniques de 1099 patients atteints d’une infection au covid-19 confirmée en laboratoire dans 532 hôpitaux à travers la Chine».
Ainsi, ce document indique que 12,4% des fumeurs actuels morts, ont été admis dans une unité de soins intensifs ou ont eu besoin d’une ventilation mécanique, comparativement à 4,7% des non-fumeurs. Dans le même ordre d’idées, 21,2% des fumeurs actuels présentaient des symptômes graves, comparativement à 14,5% des non-fumeurs.
Depuis l’apparition du virus en Chine en décembre, l’organisation a réalisé plusieurs études : «c’est plus que jamais le moment d’arrêter de fumer !». Elle affirme que «les preuves sont claires que l’arrêt du tabagisme améliore la fonction pulmonaire relativement rapidement (en quelques mois), ce qui réduit la susceptibilité aux maladies respiratoires et améliore la fonction immunitaire, ainsi que de nombreux autres avantages non directement liés au covid-19». En outre, l’acte de fumer entraîne un contact fréquent des mains sur le visage, ce qui crée une voie de transmission virale potentielle.