Par Younoussa BALDÉ
Le supposé scandale des vivres alimentaires continue de susciter un tollé. La confédération nationale des travailleurs du Sénégal/Force du changement (Cnts/Fc) s’en mêle et dénonce l’amateurisme de l’État dans la gestion des vivres. «Avec les 69 milliards mobilisés, nous avons fait une simulation de calcul. Sur la base du recensement de la population en 2018, chaque région allait disposer d’une enveloppe selon la taille de sa densité. En ce moment, toutes les populations sénégalaises seraient touchées par les vivres. Cela allait nous épargner de ce scandale dont on évoque avec le ministère de l’Équité», martèle Ousmane Diallo.
Selon le Sg adjoint de la Cnts/Fc, dès le départ l’État avait toute la latitude de mettre en place un dispositif efficient, en passant par les gouverneurs et non le ministère de Mansour Faye. La Cnts/Fc s’indigne également du non-respect des mesures prises par le Président Macky Sall, relatives à la sauvegarde des emplois en cette période de pandémie.
«En cette période de pandémie mondiale, le Président Sall a demandé aux entrepreneurs de ne pas renvoyer les travailleurs. Mais seule une partie des entreprises ne respectent cette mesure. À Satrec, à l’hôtel Faidherbe, nous constatons des licenciements. Ce que nous condamnons avec la dernière énergie», s’indigne M. Diallo. D’après le Sg adjoint de la Cnts/Fc, après la signature de l’ordonnance dans ce sens, le ministère du Travail devait descendre sur le terrain pour constater l’effectivité de la mesure. «Malheureusement, ni le ministère du Travail et des organisations professionnelles ni les soi-disant syndicats représentatifs, sont allés au chevet des travailleurs».
À propos des cours à domicile, «Apprendre à la maison», il déclare que «le cordon ombilical entre enseignant et élève doit exister. Dans les cours à la télévision, il n’y a pas de pédagogie. Ils sont aussi dispensés par des inspecteurs et non des enseignants craie à la main. Il n’y a pas une rétroactivité entre l’enseignant et l’élève. C’est tout sauf de l’enseignement», brocarde Ousmane Diallo.