Abdoulaye Diouf Sarr : «La situation est encore sous contrôle»

Par Mohamed NDJIM

 

Le ministre de la Santé et de l’action sociale est d’avis que le Sénégal a organisé, comme il se doit, toutes les composantes de la riposte face au coronavirus. «Nous avons une bonne maîtrise de la situation. Nous souhaitons que les cas n’augmentent pas et il est important de savoir que cette situation est encore sous contrôle, même s’il faut savoir que l’augmentation du nombre de cas doit faire que nous soyons unis autour de l’essentiel», affirme Abdoulaye Diouf Sarr. Ne manquant pas de relever que le pic de croissance n’est pas encore atteint, il est catégorique : «La riposte n’est plus une riposte simplement médicale, mais c’est plus une réponse communautaire. C’est les Sénégalais qui doivent se mobiliser pour qu’il n’y ait plus de cas communautaires (…). Les cas communautaires augmentent et c’est ce qui est le plus source d’inquiétude parce que la chaîne de transmission n’est plus contrôlée».

 

«Nous n’avons aucun intérêt à ne pas donner les vrais chiffres»

 

Le ministre de la Santé précise que sur la base des tests effectués jusqu’ici, le taux de contamination tourne autour de 10%. Il défend l’action du gouvernement en ce qui concerne l’offre de soins disponible et annonce davantage de tests pour freiner la propagation de l’épidémie ; sans manquer de défendre la fiabilité des chiffres annoncés par l’Etat. «En toute chose il y a de la spéculation, mais nous n’avons aucun intérêt à ne pas donner les vrais chiffres. Je précise aussi que le Sénégal dispose quand même d’un plateau de réanimation très important.  Le Sénégal dispose de plus de cinquante systèmes de réanimation équipés de manière intégrale. Et dans le cadre du covid on a commandé déjà 70 respirateurs pour augmenter le potentiel qu’on avait», tranche Abdoulaye Diouf Sarr qui faisait face à Pape Alé Niang, hier soir sur Sen Tv.

 

«Il n’y a pas le professeur Seydi d’un côté et le ministère de l’autre»

 

Le maire de Yoff ne manque pas de revenir sur la polémique autour du déficit infrastructurel souligné par le professeur Moussa Seydi, notamment en ce qui concerne Ziguinchor. «Le professeur Seydi est un élément du ministère de la Santé et de l’action sociale. Il n’y a pas le professeur d’un côté et le ministère de l’autre. Il est un membre éminent de notre dispositif. Il est d’ailleurs un membre privilégié en termes de confiance, et en termes de conseil dans ses rapports avec le ministère. Il ne faut pas présenter les choses d’une certaine manière. J’ai presque ri sous cape quand j’ai vu comment cela a été relayé dans la presse. Nous sommes une équipe, le professeur est dans l’équipe et Insha’Allah nous allons remporter la guerre en étant ensemble, car nous sommes ensemble. Il faut travailler par pôles, il faut dans l’organisation mettre en place un service de réanimation un peu partout dans le pays. Deux respirateurs ont été installés à Ziguinchor. Cela a été prévu et envoyé bien avant qu’on ne le signale. C’est important de le noter, parce qu’il ne faut pas que les Sénégalais croient que c’est parce qu’on l’a signalé que ça a été commandé. La prévision a été faite en amont, dans le cadre du plan de contingence», assure Abdoulaye Diouf Sarr.

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