La réponse de Dr Seydi au Dr Thior sur l’immunité collective

Par Ndiogou CISSÉ

 

Dimanche 3 mai 2020, le Sénégal a enregistré 67 nouveaux cas de malades au coronavirus, 4 nouveaux guéris et autant de cas dits graves. C’est le résultat de 810 tests réalisés. Les 62 cas sont des contacts suivis et le reste, soit 5 cas, de la transmission communautaire, répartis entre Yoff (1), Diamniadio (1), Thiès (1) et Touba (2).

Le Sénégal compte 1182 cas positifs dont 372 guéris, 9 décès, 1 évacué et 800 encore sous traitement. Selon le directeur de l’Institut Pasteur de Dakar, Dr Amadou Sall, le Sénégal a atteint le pic de la pandémie avec 16.326 prélèvements effectués depuis le 2 mars. À l’en croire, le pic a été atteint le 1er mai. Dire qu’une maladie a été atteint son Pic, c’est-à-dire qu’elle est au point culminant de sa courbe ascendante. Les prélèvements en question ont, selon le docteur Sall, été effectués sur autant de personnes.

«Le premier cas suspect a été testé le 26 février 2020 et le premier cas confirmé, le 2 mars. Le 1er mai, c’est-à-dire avant hier, nous avons atteint un pic, avec 1034 cas suspects testés en une journée», a fait savoir le directeur de l’Institut Pasteur de Dakar, lors d’un point sur la situation du covid-19 au Sénégal  pendant deux mois.

Le même de révéler que «les prélèvements des cas suspects ont été réalisés par l’Institut Pasteur de Dakar et par deux laboratoires mobiles déployés à Touba et à Kolda». Les échantillons proviennent de 9 régions du Sénégal dont Kaffrine, Matam, Kédougou, Sédhiou, Diourbel, Louga, Fatick et Kaolack.

 

Dr Seydi répond à Dr Thior

 

En réponse au docteur Moussa Thior sur l’immunité collective, le Professeur Moussa Seydi a déclaré que «cette expérience mène à l’hécatombe». L’immunité collective, selon l’Institut Pasteur, est le pourcentage d’une population immunisée/contre une maladie qui protège le sujet exposé de cette maladie.

Pour rappel, le Dr Pape Moussa Thior a déclaré qu’il est partisan du recours à cette immunité collective comme remède communautaire. Il déplore le discours de peur autour des cas communautaires en soutenant que : «Ce n’est pas une mauvaise chose d’avoir des cas communautaires. Quand le virus circule, surtout si vous avez une population très jeune, ce qui est notre chance en Afrique, il y a ce qu’on appelle le développement d’anticorps chez cette population jeune. Et cela va constituer un frein au réseau de distribution de la maladie, et protéger les personnes qui sont vulnérables».

En tout cas, pour le Professeur Moussa Seydi, cela n’est pas la bonne solution.  Il prône la prévention (port de masque-lavage des mains) pour gagner la guerre contre le covid-19. À noter que la commande de Covid Organics faite par le Sénégal auprès de l’Île de Madagascar est arrivée samedi à Bissau, qui a la charge d’acheminer le remède miracle dans les pays de la Cedeao qui ont exprimé le besoin contre la maladie du coronavirus.

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