L’affaire risque de faire du bruit dans certains cercles. Et pour cause, arrivé à Dakar à la date du 12 mars dernier, en compagnie de Robert Bourgi, et en jet privé, en pleine crise de Coronavirus – au moment où le Sénégal s’activait à la recherche de moyens pour mener le combat contre le virus – l’homme d’affaires franco-sénégalais, Abbas Jaber, a empoché 20 milliards Cfa d’indemnités, suite à la liquidation de la société ferroviaire Transrail.
Par AM
C’est au mois de juillet de l’année 2017 que le Sénégal et son partenaire, le Mali, avaient décidé de retirer le contrat de concession à Advens à travers sa filiale Transrail. Comme pour dire que le contrat avait été tout simplement résilié dans le cadre de la gestion du transport ferroviaire entre Dakar et Bamako. En son temps, évoquant cette affaire, Abdoulaye Lô, Directeur général de l’Agence nationale des chemins de fer du Sénégal n’avait pas évoqué d’éventuelles indemnisations à payer au groupe français, pour ne pas dire à l’homme d’affaires franco-sénégalais Abbas Jaber. Pourtant, tel a été le cas. Et pour cause, des sources de Tribune affirment sans détours que M. Jaber est arrivé à Dakar à la date du 12 mars dernier, en pleine crise de coronavirus, pour rencontrer les autorités sénégalaises, au premier rang desquelles, l’argentier de l’État.
Ayant débarqué par jet privé, Abbas Jaber n’était pas seul. Accompagné de Robert Bourgi, qui a joué les intermédiaires – celui-ci est dans toutes les sauces – il a empoché un pactole de vingt (20) milliards Cfa à titre d’indemnisation suite à la liquidation de Transrail (résiliation de son contrat). Ni vus ni connus, Abbas Jaber et Robert Bourgi sont repartis comme ils étaient venus, empochant en «catimini» une somme mirobolante qui pouvait, à l’heure actuelle, faciliter la construction d’hôpitaux dans le cadre de la modernisation de notre système de santé.
Mieux, c’est aussi à un moment où la crise économique est tellement lourde de conséquences que le Président Macky Sall parle de relance, suite à son plan de résilience économique et sociale. Pour rappel, le groupe français Advens, dont le patron est le Franco-Sénégalais Abbas Jaber, avait aussi conclu un accord à l’amiable avec le gouvernement sénégalais pour sortir du capital de la principale entreprise d’huilerie du pays, la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (Sonacos) qui était rebaptisée Suneor.