Le gouvernement du Sénégal, en partenariat avec la Banque Islamique de Développement (BID), a mis sur pied le Programme national de développement de la microfinance Islamique (PROMISE) pour diversifier les sources de financements de projets des jeunes et des femmes, a rappelé, ce mercredi, à Dakar, la coordonnatrice Yaye Fatou Diagne, qui s’exprimait lors d’un atelier de sensibilisation sur le PROMISE et la Microfinance Islamique. Selon elle, la finalité est de voir la branche de la microfinance islamique devenir performante.
La responsabilité promise
Le promise n’est pas la Direction de l’entrepreneuriat Rapide (DER) et ne fonctionne pas de la même manière. “Nous amenons les SFD à contracter avec la banque islamique. Donc, c’est le SFD qui prend l’engagement de prendre un prêt mais pas à nous. Si quelqu’un prend son prêt, ce ne serait pas à nous de lui dire vous allez faire ceci ou cela. Notre rôle c’est de former les populations pour qu’ils soient apte à faire des transactions”, explique Madame Diagne qui souligne que le promise a un fonds de refinancement de 30 milliards de FCfa.