D’après “L’As”, les premiers en veulent aux représentants du personnel, accusés d’avoir joué un double jeu avec la direction de Terrou-bi. Selon les membres de la Cnts/Fc-A, les délégués ont facilité le licenciement de leurs camarades. Aussi, les accusent-ils d’avoir pactisé avec le Directeur de l’hôtel, pour mettre à la rue plus de 126 pères de familles.
Après un communiqué parcouru par le journal, ces employés ont été licenciés abusivement pour motif économique, sans aucun respect des codes et des réglementations en vigueur. «Nous qualifions ces licenciements d’abusifs, car la réglementation et la législation en vigueur dans notre pays ont été violées volontairement», soutiennent les travailleurs interrogés, se plaignant d’un coup monté par le directeur de l’hôtel».
Selon eux, ce dernier a mis fin au protocole signé le 29 septembre pour la période du 1er octobre au 31 décembre 2020. «Ce dernier avait ses idées bien arrêtées en ce qui concerne la compression des effectifs, la fermeture de services qui entraînerait la suppression des postes, l’arrêt définitif des journaliers et salariés pour une durée indéterminée», indiquent les travailleurs.
Toutefois, ils rappellent l’engagement des salariés en cette période difficile. « Ils ont été mis au chômage technique pendant 7 mois (du mois de Mars au mois de Septembre 2020) et ne percevaient que 50% de leur rémunération alors que l’ordonnance avait fait une recommandation d’une rémunération de 70% », soutient la CNTS/FC-A.
Trahison chez les délégués
Ainsi, l’établissement a effectué la réfection des salles de casinos, celle de la climatisation des 168 chambres de l’hôtel de la piscine, du restaurant terrasse, l’espace bizène et installé de nouveaux containers tout en augmentant les recettes des rentrées. Par conséquent, ils refusent de croire à un licenciement pour motif économique et fustigent le comportement des délégués du travail. « Nous invitons l’hôtel Terrou-bi à continuer de se porter garant pour les prêts des travailleurs au niveau des banques, car ils avaient tous souscrit à des assurances», dit-il. Cela dit, la Cnts/Fc-A invite l’inspecteur régional de Travail de Dakar à envoyer des missions de contrôle dans les entreprises sénégalaises afin de mieux s’enquérir des traitements fascistes et esclavagiste que certains employeurs infligent à leurs employés. En définitive, il condamne le comportement de la direction de l’hôtel et réitère leur engagement pour le respect des droits des travailleurs.